mercredi 25 mai 2011

La Bellezza - Roberto Vecchioni , Baudelaire Hymne à la beauté



Hymne à la beauté


Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ? ton regard infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore;
Tu répands des parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté, monstre énorme, effrayant, ingénu!
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds. 


Charles Baudelaire (extrait des Fleurs du Mal)

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Paroles  de la  chanson de  Roberto   Vecchioni
Pour  vous  , et  pour  moi   le  plaisir  d'écrire  dans  cette  langue  merveilleuse
Seigneur   je  suis  envoûtée :-))
(et  pardon  pour  les fautes si  j'en  laisse passer   !)



La bellezza

Passa  la  bellezza
nei  tuoi  occhi  neri, 
scende suoi tuoi  franchi
e sono sogni i  tuoi  pensieri ....

 Venezia  inverosimile
più di  ogni  altra  città
è un canto  di  sirene,
l'ultima  opportunità;
Ho  la  morte  e  la vita  tra  le mani
coi  miei  trucchi da vecchio  senza dignità:
se  avessi  vent'anni
Ti  verrei  a cercare,
se  ne  avessi  quaranta, ragazzo,
ti  potrai  comprare,
a cinquanta, come  invece  ne  ho
ti  sto  solo a  guardare...

Passa  la  bellezza
nei  tuoi  occhi  neri
e  stravolge il  canto
della  vita  lia  di ieri;
tutta la bellezza
l'allegria del  pianto
che  mi  fa tremare
Quando  tu  mi passi  accanto...

Venezia  in  questa luce
del  lido  prima del  tramonto
ha la forma del  tuo  corpo
che mi ruba lo sfondo,
la tua leggerrezza danzante
come al  centro del  tempo
e dell'eternita:
ho pauro  della  fine
 non  ho più voglia di  un  inizio;
ho paura che  li   altri
pensimo a questo amore
come  a un vizio,
ho paura di  non  vederti più,
di avela persa ....

Tutta la  bellezza
che  mi  fugge  via
e mi  lascia  in  cambio
i segni di  una malatia
Tutta  la  bellezza
che non  ho mai  colto,
Tutta la  bellezza
se  ne  va in  un  canto,
Questa  tua  bellezza
che  è la  mia
muore dentro un canto.

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