jeudi 20 novembre 2014

Giacomo Puccini

Portrait  du  compositeur   par  Rietti

Quelques  jours  consacrés à  l'artiste  et  à  son  oeuvre  :

Né  à  Lucques en  Toscane  en  1858 , mort  à  Bruxelles  en  1924.

Issu d'une famille  de musiciens depuis  cinq  générations  . Plutôt destiné  à  la musique  religieuse  dans la tradition  familiale  il choisit  de se consacrer  à  la  musique  lyrique  après avoir    entendu   l'Aïda de  Verdi  qui  fut  pour lui  une   révélation.   D'abord romantique ,  il   contribue à  l'expression  du   vérisme  dans  la musique italienne, style qui  s'inspire du  mouvement littéraire   français   (Naturalisme  de Balzac Maupassant et   Zola  ). et du  réalisme   russe de Tolstoi et   Dostoievski.
Ses principaux  opéras  :

Edgar :  première représentation à  la Scala de  Milan  en  1889

Manon Lescaut::  première  à  Turin  en  1893

La Bohême :  première représentation  à  Turin en  1896

Tosca  : Première  à  Rome en  1900

Madame  Butterfly :  première  à  la Scala  de  Milan  en  1904

La fanciulla de  l'Ouest :  première  au   Metropolitan Opera House de  New York en  1910

La Rondine (l'hirondelle):  Première  à  Monte-Carlo  en  1917

Le Trittico (le  triptyque )  avec Il Tabarro  (La Houppelande ), Suor Angelica,  Gianni Schicchi :  première au   Metropolitan Opera House de  New York en 1918.

Turandot  (inachevé )  terminé après la  mort  du  compositeur  par  Franco  Afano  : première  à  la Scala  de  Milan  en  1926

G. Puccini sur  Citadelle

La  Bohème 






Le triptyque

Katia  Ricciarelli  :  Manon Lescaut

La Callas  dans le  role  de   Tosca

Turandot   couverture  d'une  partition



jeudi 13 novembre 2014

Le voile de Tanit





Le voile de Tanit ( poème de A . Glatigny)
Le voile de  Tanit

À Gustave Flaubert.


Ainsi mourut la fille d’Hamilcar
pour avoir touché au manteau de Tanit. (G. Flaubert Salammbo)


Quand elle eut, de sa main curieuse, touché
Au manteau de lumière et d’étoiles broché ;
Quand ses yeux éperdus et troublés, que dilate
Le désir, eurent bu l’azur et l’écarlate
Du voile redoutable aux regards des mortels ;
Ainsi que la victime aux marches des autels
Frémit, et sent déjà l’approche de la flamme,
La fille d’Hamilcar blêmit, et rendit l’âme.
Ô lambeaux glorieux de pourpre ! voiles saints
Qui tombez lentement et dérobez les seins
De la Muse héroïque à la voix éternelle !
Malheur au sacrilège impur, dont la prunelle
A réfléchi vos plis droits et silencieux
Qui bravent les efforts du vent, dans les grands cieux !
Son cœur tressaillera dans une angoisse affreuse,
Il descendra vivant dans la mort ténébreuse,
Expiant le forfait d’avoir, un seul instant,
Essayé d’assouvir son désir insultant !
Seuls, les initiés élus qui savent lire
Dans les livres sacrés et font vibrer la Lyre
Ont droit de contempler le voile de Tanit,
Et de baiser, parfois, les degrés de granit
Qui conduisent au temple auguste où la lumière
Émerge en fusion de l’aurore première !
Et, lorsque gravement ils marchent parmi nous,
Les hommes prosternés embrassent leurs genoux
Et baissent, éblouis par le reflet des gloires,
Leurs paupières qu’emplit le flot des ombres noires !
(Albert  Glatigny 1839-1873)

dimanche 9 novembre 2014

Le groupe des six

Un  groupe qui réunit    entre 1916 et   1923 , autour  de  Jean  Cocteau et  d'Eric  Satie,  six  compositeurs voulant  se  démarquer de l'influence   de  l'impressionnisme  et  du   wagnerisme.
Les  musiciens  associent   à  leur   mouvement   des   écrivains  comme  Cocteau  et  Raymond   Radiguet  et  des peintres   Marie Laurencin,  Irene Lagut et Valentine  Gross. Le  groupe    éclate  avec le  départ  de   Louis  Durey. 
On  peut   penser  que le  nom  donné  à  ce groupe  est un  écho  à  celui  donné au  groupe   des cinq , groupe russe.(Borodine,  Cui,  Balakirev, Rimski  Korsakov  et  Moussorgsky.)  

Georges Auric  1899-1983


Louis  Durey : 1888-1979

 Sonatine pour  flute et piano  opus  25

Arthur  Honegger : 1892-1955


Darius  Milhaud : 1892-1974


Francis  Poulenc : 1899-1963


Germaine  Tailleferre : 1892--1983


léo ferré - avec le temps



Qu'y  a-t-il  de plus  triste que la  mort  d'une passion   ?
Je ne connais pas de  Vérité  plus vraie , ni  de plus déprimante  .

mardi 4 novembre 2014

Raphaël : Dessin

 Restons avec  Raphaël :

Portrait  de   garçon 
Pierre noir e  rehaussée  de  gouache blanche  

Raphaël, Madone à la perle .




Souvenez-vous  de  mon  article  du  3  septembre   2011 !!
Il pourrait être de Raphaël ...
Je  regrettais  de ne pouvoir    l'attribuer   avec  certitude  à  Raphaël 
J'ai  enfin   trouvé les informations que  je  cherchais  .
Elle    est bien  de   Raphaël  !
Cette Madone à la Perle dormait dans les réserves d'un musée de Modène. Ce n'était qu'un petit tableau considéré comme banale copie conservée dans une cave par la Galleria Estense.
Ce Raphaël avait été oublié dans les réserves .....  Dominique  Legrand 


dimanche 2 novembre 2014

Serguei Rachmaninoff , concerto pour piano n°2

« Je ne suis vraiment moi-même que dans la musique. La musique suffit à une vie entière. Mais une vie entière ne suffit pas à la musique. » Sergueï Rachmaninov.

 PianoHélène  Grimaud

L'un des plus typique représentant de la deuxième génération de musiciens russes (après Glinka , Cui, Balakirev, Borodine, Rimsky Korsakov, Moussorgsky puis Tchaïkovsky) Il délaisse le nationalisme de ses prédécesseurs et aspire à une musique à la fois « universellement russe » et pure – une musique en soi essentiellement mélodique inspirée de l'esprit russe voué traditionnellement au chant, et non pas un art « anecdotique ».
Par ses options mélodiques il reste toutefois en partie fidèle à Tchaikovsky dans un style post-romantique . On l'apparente aussi, pour certaines de ses partitions aux poètes symbolistes russes de son époque qui pratiquaient « une sorte de lyrisme sans objet réel, d'émotion à l'état pur, détachée de son prétexte » .
« La musique vient du coeur et ne parle qu'au coeur ; elle est amour ! La soeur de la Musique est la Poésie et sa mère est le Chagrin. » Sergueï Rachmaninov, 1932.
A ses options il devra d'être tenu à l'écart du mouvement plus résolument tourné vers des sonorités et des recherches nouvelles de Stravinsky , Scriabine et Prokofiev, et d'être souvent contesté par les critiques, aussi bien à l'Est qu'aux Etats Unis où il s'était réfugié après la révolution de 1917, pendant laquelle sa famille fut très éprouvée .
Longtemps ne lui fut reconnu par le milieu musical que sa virtuosité de pianiste ou de brillant chef d'orchestre mais la popularité acquise immédiatement auprès du public s'est depuis largement confirmée.
http://www.citadelle-fr.com/musique/serguei-rachmaninov/serguei-rachmaninov