jeudi 28 avril 2011

Noir souci de René de Ceccatty (sur Leopardi ) (1)

 Vient de paraître  :  Noir  souci  de   René Ceccatty sur  l'amitié de   Léopardi   et   Ranieri :(Je n'ai pas  encore  lu... )

Présentation de l'éditeur:

Une passion chaste, ainsi peut-on définir le lien qui unit Giacomo Leopardi et Antonio Ranieri dès leur . Le premier, philosophe et poète, avait à peine plus de trente ans. Mais son génie étouffait dans son environnement familial. Le second, révolutionnaire napolitain en cavale, avait une vingtaine d'années. Ils fuient Florence où pourtant Leopardi est admiré par un cercle d'intellectuels et s'installent ensemble à Naples où les attend le choléra. Le destin du plus grand écrivain romantique italien, mourant dans les bras d'un jeune homme dont, disait-il, "seule la foudre de Jupiter pourrait le séparer", a suivi un cours romanesque. J'ai voulu comprendre cet amour étrange, auquel se mêlent la création poétique, le combat politique et la maladie. Leur histoire est devenue une part de la mienne.

Critique de Robert  Maggiori  dont j'apprécie toujours les  articles, sur " Libération"  du  28 Avril : :

...  La  question  de la nature des  rapports  entre  le  poète-philosophe et  le jeune  historien napolitain , avec lequel  il  partagea  la dernière  saison de sa courte vie , s'est  toujours posée. Les manuels- reprenant le titre  du  mémorial  de Ranieri-  parlent  de  solidazio, terme intraduisible, évoquant une   union,  un  commerce,  une entente, une fédération , sinon  un  "syndicat" . Pourtant il n'y a rien  de plus indécidable que le  sentiment qui  lie les deux jeunes hommes. Ce sont les arcanes de cet amour qu'explore dans Noir souci  René de Ceccaty , grand connaisseur  de littérature   italienne,  biographe de Pasolini ou de  Moravia....
Ceccatty  use de toute la palette  des sentiments  pour tenter de  peindre  l'amour d'Antonio et Giacomo.  Même  ceux qui n'existent pas . Le  bonheur de l'homme écrit Leopardi  ne peut consister  dans ce qui est réel , mais seulement  dans le rêve et l'illusion. Aussi précise  René Ceccaty "est-ce   l'absence  de corps qui permet la  relation"   et la fait  durer pour ainsi dire jusqu'à  la  mort - de la même manière  que  "la grâce est dans le temps" quand "la beauté est  dans l'instant" . 
(R. Maggiori)

René Ceccatty  propose  également une nouvelle   traduction de  Canti aux éditions "Rivages"

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