Soleil froid |
Jean Sibélius
Si dans le domaine musical Schubert est mon maître à penser , Sibélius est mon maître à rêver !
Peut être... sans doute, parce qu'il a puisé une grande partie de son inspiration dans le légendaire finnois et que le Kalevala ressucité par Lonnrot au début du XIXème s est la dernière grande épopée encore assez proche de nous pour nous rappeler que jusqu'à un temps qui n'est pas si loin nous savions encore imaginer des mythes et des héros , des dieux faibles et des déesses mères , reconnaitre un monde dans une coquille d'oeuf ou subir la malédiction d'esprits malins ou de sorcières démoniaques . Peut être aussi parce sa musique est pleine de cette mélancolie qui nous vient du nord où le froid et les brumes tiennent l'homme respectueusement à distance, afin de mieux l'éblouir et inspirer sa vénération quand la nature daigne se révéler dans sa sublime immensité.
Sept symphonies par exemple qu'on peut entendre comme des hymnes à la nature, comme les récits d'exploits héroïques, comme le chant d'un peuple en quête d'identité, nous avons l'entière liberté de notre écoute tant que nous nous laissons porter par la magie de la musique sibelienne.
Pour cette seconde Symphonie j'ai trouvé une très belle page de Gil Pressnitzer sur Esprits Nomades : http://www.espritsnomades.com/siteclassique/sibeliusdeuxieme.html
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