" ... Il aurait pu lutter encore, tenter sa chance : il n'y a pas de fatalité extérieure. Mais il y a une fatalité intérieure : vient une minute où l'on se découvre vulnérable ; alors les fautes vous attirent comme un vertige.
Et c'est à cette minute que luirent sur sa tête, dans une déchirure de la tempête , comme un appât mortel au fond d'une nasse, quelques étoiles.
Il jugea bien que c'était un piège : on voit trois étoiles dans un trou, on monte vers elles, ensuite on ne peut plus descendre, on reste là à mordre les étoiles....
Mais sa faim de lumière était telle qu'il monta."
Saint-Exupéry :Vol de nuit
« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
samedi 14 janvier 2012
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Essence-ciel... MERCI.
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