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Notte a Parigi
Nel silenzio della notte vedo corpi
e forme e linee - arterie lunghe, di luce
che cadono giù
spezzando pentagrammi.
Nel silenzio della notte la città accesa
ha dita che toccano i vetri della finestra,
dita qui intorno, delicate dita d'amante,
nel tintinnio molesto del terrazzo buio
nella dolcezza di cieli
che hanno già chiuso gli occhi.
Parigi di notte è questo, e cosa resta
dell'aria, dei tronchi nudi e verdi come l'erba,
del vento d'oceano flottante sui balconi serrati,
dell'ultima foglia caduta e vagamente inseguita,
mentre il ramo opponeva la sua scarna resistenza
alle profondità voluttuose del mio deserto?
nella dolcezza di cieli
che hanno già chiuso gli occhi.
Parigi di notte è questo, e cosa resta
dell'aria, dei tronchi nudi e verdi come l'erba,
del vento d'oceano flottante sui balconi serrati,
dell'ultima foglia caduta e vagamente inseguita,
mentre il ramo opponeva la sua scarna resistenza
alle profondità voluttuose del mio deserto?
Luigi La Rosa (Paris 2012)
Un essai de traduction , très très approximatif mais approuvé avec indulgence par l'auteur
Dans le silence de la nuit je vois des corps
Et les formes et les lignes
Et les formes et les lignes
, longues artères de lumière
Qui s’écrasent au sol en étoiles brisées
Dans le silence de la nuit les doigts de la ville eclairée
Touchent les vitres des fenêtres,
Doigts qui effleurent , toucher délicat de l’amant ,
harcelant(1) les lieux obscurs
plongés dans la douceur de ceux
qui ont déjà fermé les yeux
Paris la nuit c’est cela, ce qui subsiste
d’un air , des troncs nus et verts comme l’herbe
du vent de l’océan flottant sur des balcons étroits
de la dernière feuille tombée vaguement poursuivie
tandis que la branche oppose sa résistance décharnée
aux profondeurs voluptueuses de mon désert.
Qui s’écrasent au sol en étoiles brisées
Dans le silence de la nuit les doigts de la ville eclairée
Touchent les vitres des fenêtres,
Doigts qui effleurent , toucher délicat de l’amant ,
harcelant(1) les lieux obscurs
plongés dans la douceur de ceux
qui ont déjà fermé les yeux
Paris la nuit c’est cela, ce qui subsiste
d’un air , des troncs nus et verts comme l’herbe
du vent de l’océan flottant sur des balcons étroits
de la dernière feuille tombée vaguement poursuivie
tandis que la branche oppose sa résistance décharnée
aux profondeurs voluptueuses de mon désert.
(1)peut-être , agaçant ou taquinant rendrait mieux cette idée ...
très beau - et traduction qui sonne bien .. !
RépondreSupprimerMerci René, merci pour Luigi, tu ajoutes au plaisir de mon partage !
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