« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
Une page particulièrement dédiée à Edith-Almasoror
Kanturi Casaracuy
Tout commence à l'aube sur les rivages de Taquile baignés par les eaux du Lac Titicca d'où surgit le chant d'un oiseau le Katikati . Celui-ci sera de bon ou de mauvais augure selon qu'il se dirigera vers le soleil ou au contraire s'en éloignera. Nous sommes au mois de mai,l'époque des mariages où résonne le son aigrelet du bandoline. Les Kanturi casaracuy sont joués les deux premiers jours des festivités, en présence des mariés, de leurs familles et des invités réunis dans le patio du père du marié.
Tono de Altarero
Le mois de juin est aussi l'époque où l'on honore les autorités comme le teniente Gobernator Mayor et les quatre Llakata. A cette occasion on leur dédie cette mélodie qui leur est spécialement réservée et ne peut être interprétée en leur présence.
Auqui Puli- Cinta Kana
Au mois d'août on exécute deux danses appelées Auqui Puli et cinta Kana. Ces danses sont pratiquées huit jours après la Saint Jacques,Octava de Santiago, au son des orchestres de quena et des percussions.
Huayno Negritos
Après les semailles, les instruments de musique réapparaissent au début de fevrier , à l'occasion de la première fête de l'année. Celle-ci est destinée à recevoir les premiers produits de la terre, semés au mois d'octobre. On exécute alors une dans pour remercier la terre. Sur le sol sont disposés des pommes de terre, des fèves, des fleurs de mïs et des aucas, afin qu'elles soient bénies par le ciel Le rituel s'accompagne d'une danse exécutée par des personnes âgées, munies de grands bâtons. Celles-ci frappent le sol sous le rythme soutenu de la percussion et d'un orchestre composé de quatre tailles de pinkullo.
Avec cette musique commence un cycle nouveau , il faut satisfaire les dieux et la terre mère , pour atteindre un équilibre précaire et survivre dans un monde hostile .
Les commentaires sont extraits de la notice du CD signée par Xavier Bellenger , Lima Septembre 1984
" J'eus pour Ménalque plus que de l'amitié, Nathanël, et à peine moins que de l'amour. Je l'aimais aussi comme un frère.
Ménalque est dangereux ; crains-le ; il se fait réprouver par les sages, mais ne se fait pas craindre par les enfants. Il leur apprend à n'aimer plus seulement leur famille et , lentement, à la quitter; il rend leur coeur malade d'un désir d'aigres fruits sauvages et soucieux d'étrange amour. Ah ! Ménalque, avec toi j'aurais voulu courir encore par d'autres routes. Mais tu haïssais la faiblesse et prétendais m'apprendre à te quitter....."
Assez délaissé de nos jours peut-être à cause du sentimentalisme un peu désuet et répétitif de sa principale source d'inspiration (sa femme et ses enfants) Eugène Carrière fut très admiré à la fin du XIXème , tant des élites et de la critique que du grand public...[...]
Carrière était parti d'un genre fort apprécié dans le dernier quart du XIX ème, clui de la scène de genre à tendance naturaliste, propice à l'émotion facile : habitant le quartier populaire de Belleville à Paris, socialiste militant , il aurait pu chercher à traduire en images touchantes certaines scènes des romans de Zola. Même si un certain dolorisme est présent dans son oeuvre-mais on oublie trop souvent que la maladie et la mort étaient sans cesse présentes au sein de toute famille - il sut, au contraire selon le mot d'un contemporain , donner à la réalité la magie du rêve.
[...]
La réflexion de Gauguin que Carrière n'a cessé d'encourager , reflète sans doute mieux la façon dont ses contemporains recevaient son oeuvre : " Les belles couleurs, sans qu'on s'en doute, existent et se devinent derrière le voile que la pudeur a tiré. D'amour conçues, les fillettes évoquent la tendresse, les mains saisissent et caressent. Sans hésiter, je dis que c'est du Carrière "
Extrait de La Génération symboliste aux éditions Skira
Oh que voilà un
« fil » comme je les
aime , une pelote dont les extrémités se
perdent et qu’il faut
patiemment devider .....
On a déjà beaucoup
parlé ici de
Carthage de Flaubert ,
de Salammbô, de
Tanit et du
fameux Zaïmph (le voile
sacré ) :
"Tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore
, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger". (G.
Flaubert)
Mais prenons d’abord
par le bout de
l’opéra de Berlioz .
La chaine TV Mezzo nous a retransmis récemment
en direct du Covent
Garden de Londres
les Troyens dans une
superbe mise en
scène ,avec des
interprètes de choix et l’ anticipation
d’un plaisir , l’annonce de Anna Carita Antonacci dans le
role de Cassandre. Superbe en
effet : une voix chaude et
splendide , un jeu dramatique
digne des plus grandes comédiennes et en plus d’une
beauté sculpturale !
J’ai réuni quelques uns
des extraits publiés sur
Youtube les plus
proches de cette
représentation (merci )
"Les Troyens" act 1.,H. Berlioz Représentation en 2003
Anna Caterina Antonacci en 2012
Berlioz - Les Troyens - Ah! Ah! Je vais mourir ... Adieu, fière cité
ici par Susan Graham
Les trois autres
interpretes des roles principaux,
ceux d’ Elissa et d’Enée étaient à la
hauteur comme la sœur de
Didon. J’ai particulièrement aimé Ava Maria Westbroek
dans
le dernier acte
« la mort de Didon ».
Mais cette interpretation du Duo d'amour Enée-Didon par Susan Graham et Gregory Kunde , dans un accord parfait , reste inoubliable et ma préférée
Les Troyens - Susan Graham - duo: Didon Enée: nuit d'ivresse
Donc écoutant les Troyens
, je me
trouvais à Carthage
et par le
plus grand des hasards
une discussion portait
sur Salammbô. Encore
dans l’émotion de la
musique je naviguais
allègrement de la
naissance de la
grande ville punique jusqu’à
ses dernières heures de
gloire puisque Flaubert
situe son roman au
IIIème s. av JC pendant la Guerre
des mercenaires , Je ne pouvais
échapper aux inévitables questions qui nous
font toujours hésiter
entre mythe et
réalité et la comparaison de l’opéra
et et de ses sources
(l’Eneide) , le roman de
Flaubert et , si
c’est possible une
réalité d’historien .
Flaubert termine son
roman sur le mariage
de Salammbô avec
Narr’ Havas et la
cérémonie s’achève sur
la mort de l’héroine quand Matho
rend son dernier
soupir . Dans un incomparable
effet dramatique et contrairement à son habitude
Flaubert est peu
éloquent sur les
causes de la mort de
son héroine nous laissant
l’imputer à la vengeance
de la déesse ou
bien , plus romanesque , à la mort
de Mathô . On peut cependant
se souvenir que l’évènement a
lieu durant la
cérémonie de son
mariage avec Narr’Havas riche
carthaginois rusé et rival
de Mathô , d’origine numide
« …. Un orientaliste de votre érudition, monsieur, aurait dû avoir
un peu plus d'indulgence pour le nom numide de Naravasse que j'écris
Narr'Havas, de Nar-el-haouah, feu du souffle « Réponse de Flaubert aux critiques de Froehner parues dans la Revue
contemporaine »
Elissa Didon par Cayot musée du Louvre
Ce détail m’a arrêtée car enfin
Elissa – Didon selon Justin , devait
épouser Hiarbas un
Numide trahissant la mémoire
de son époux tyrien Syché et se jeta
sur le bûcher
en raison du
départ d’Enée selaon l’Eneide et
pour se soustraire
à cette trahison selon Justin …..et pour la
ènième fois j’ai
dû remonter aux
sources pour rendre ,
si je puis
dire , à César ce
qui appartient à
César aussi bien qu’
à Virgile , Berlioz ou Flaubert
.
On sait que
Virgile composa l’Eneide
à la demande
de Octave - Auguste
afin de glorifier
sa généalogie en
la faisant remonter
aux grandes heures
des dieux grecs , héros
et semi- dieux . C’était donc
une œuvre littéraire du
temps d’Auguste , où
selon l’habitude de nos anciens
la réalité n’hésitait
pas à puiser sa crédibilité dans le mythe
.
On situe aujourd’hui
la guerre de Troie aux
alentours de -1200 et la fondation
de Carthage en
-814
Romulus fonde Rome
en - 763
Hamilcar Barca père
de Salammbo dans le
roman de Flaubert a vécu
de -270 à -228
Et la chute de
Carthage se produit avec
la dernière guerre
punique en -146
Après sa
victoire à Actium en
-31 Octave prend le
non d’Auguste et
devient le maitre
absolu de l’empire
romain
La grande rivalité
entre Carthage les
grecs puis Rome
pour la suprématie dans
la mediterranée ne pouvait qu’accuiellir favorablement voire souhaiter
vivement une origine
plus prestigieuse pour
le jeune empire
et une essence
divine pour son
empereur .
On peut lire
ici dans le chant
IV de l’Eneide
le récit amoureux d’Elissa
et d’Enee mais aussi toutes les
innombrables péripéties auxquelles
du faire face
le héros troyen dans son voyage
jusqu ‘au Latium , guidé
par sa mère
Vénus .Une nouvelle
odyssée qui porta à Rome , son
auteur au rang d’Homère
.
Dido par Cochet (musée du Louvre )
Au IIIème s
ou selon certains
au IV ème , un
historien romain Marcus
Junianus Justinius écrit un
abrégé des histoires
philippiques, puisant ses sources
dans Historiae philippicae et totius mundi origines et terrae situs, rédigé par Trogue
Pompée à l’époque d’Auguste.
Histoire des Tyriens 3,1 Et puisqu'on est arrivé à mentionner
les Carthaginois, il faut dire quelques mots de leur origine, en reprenant un
peu plus haut l'histoire des Tyriens dont les malheurs furent également
douloureux.
2 Le peuple des Tyriens fut fondé par
des Phéniciens 3 qui
malmenés par un tremblement de terre, abandonnèrent le sol de leur patrie et
s'installèrent d'abord près de l'étang syrien puis sur le rivage proche de la
mer ; 4 ils y fondèrent une ville qu'ils
nommèrent Sidon à cause de l'abondance de poissons, car les Phéniciens
appellent le poisson Sidon.
5 Ensuite, après de nombreuses années,
pris d'assaut par le roi des Ascaloniens, repoussés sur leurs navires, ils
fondèrent la ville de Tyr, un an avant le désastre de Troie.
6 Là, harcelés par les guerres des
Perses pendant longtemps et de manière variée, ils furent certes vainqueurs
mais, leurs troupes étant épuisées, ils subirent de la part de leurs esclaves,
qui abondaient en multitude, d'indignes supplices ; 7 ayant fait une conspiration, les
esclaves assassinent toute la population libre, avec leurs maîtres, et ainsi en
possession de la ville, ils occupent les foyers de leurs maîtres, s'emparent de
l'état, prennent des épouses18 et engendrent des hommes libres, ce
qu'eux-mêmes n'était pas.
[…]
Histoire
d'Élissa3 Entre temps, le roi21 mourut à Tyr, après avoir institué
comme héritiers son fils Pygmalion et sa fille Élissa, une vierge d'une
remarquable beauté. 4
Mais le peuple remit le pouvoir royal à Pygmalion, un enfant encore. 5 Quant à Élissa, elle épousa son
oncle maternel Acherbas, le prêtre d'Hercule qui était le second en dignité
après le roi. 6 Il
avait de grandes richesses mais elles étaient cachées et, par crainte du roi, il
avait confié son or à la terre, et non à des toits ; 7 et cela, même si les hommes
l'ignoraient, le bruit en courait cependant. 8 Excité par cela, Pygmalion, ayant oublié le droit humain,
tue son oncle qui était aussi son beau-frère22 sans respect des obligations
familiales.
9 Élissa, s'étant longtemps détournée
de son frère à cause du crime, ayant à la fin dissimulée sa haine et composé
pendant ce temps son visage, prépare sa fuite sans rien dire, s'étant associée
des princes dont elle pensait qu'ils avaient la même haine pour le roi et le
même désir de fuite. 10
Alors, elle cherche, avec ruse, à circonvenir son frère ; elle feint de vouloir
venir s'installer auprès de lui, afin que la maison de son époux ne lui ravive
la dure image du deuil, à elle qui est désireuse d'oubli, et afin qu'un amer
rappel ne lui vienne plus devant les yeux. 11 Pygmalion écoute sans déplaisir les paroles de sa
sœur, estimant qu'avec elle, viendra aussi l'or d'Acherbas. 12 Mais, au crépuscule, Élissa place
sur des navires les hommes chargés par le roi de son transport, avec toutes ses
richesses, et arrivée au large, elle les oblige à jeter à la mer des fardeaux —
de sable, à la place de l'argent — enveloppés dans des bâches. 13 Alors, en pleurs, elle appelle
Acherbas d'une voix funèbre ; elle le prie de recevoir de bon gré ses richesses
qu'il avait abandonnées et de les avoir comme sacrifice à ses mânes, elles qui
avaient été la cause de sa mort23.
14 Alors, elle va trouver les hommes du
roi eux-mêmes ; une mort, jadis souhaitée, la menaçait, certes, mais pour eux,
qui avaient soustrait à la cupidité du tyran les richesses d'Acherbas,
richesses pour lesquelles le roi avait commis un parricide, c'était d'amères
tortures et de cruels supplices qui les menaçaient. 15 Une fois cette peur jetée en eux
tous, elle les prend comme compagnons de sa fuite. Il s'y joint aussi les
colonnes de sénateurs préparées pour cette nuit, et après avoir été chercher
les objets sacrés d'Hercule, dont le prêtre avait été Acherbas, ils cherchent
un lieu pour leur exil.
5,1 Ils touchèrent terre en premier à
l'île de Chypre, 2 où
le prêtre de Jupiter, avec son épouse et ses enfants, s'offre à Élissa, sur
l'ordre du dieu, comme compagnon et associé à sa fortune, après avoir négocié
pour lui et sa descendance la dignité perpétuelle de la prêtrise du dieu. 3 La clause fut acceptée comme un
présage évident.
4 Il était de coutume à Chypre
d'envoyer sur le rivage de la mer les vierges avant leurs noces, à dates
déterminées, pour chercher dans la prostitution l'argent de leur dot ; elles
acquittaient des offrandes à Vénus au nom du reste de leur pudeur. 5 Donc, Élissa ordonne de mettre sur
les navires environ quatre-vingts vierges enlevées de cette troupe, afin que
les jeunes gens puissent se marier et la ville avoir une progéniture.
6 Tandis que cela se passe, comme
Pygmalion, ayant appris la fuite de sa sœur, s'était préparé à poursuivre la
fuyarde par une guerre impie, il fut difficilement apaisé, vaincu par les
prières de sa mère et les menaces des dieux ; 7 comme les devins inspirés lui avaient prédit par leurs
chants qu'il ne l'emporterait pas impunément s'il interrompait les
développements de la ville la mieux auspiciée dans le monde entier, les fuyards
eurent, de cette manière un moment pour reprendre leur souffle.
Fondation de Carthage8 Ainsi, Élissa, transportée dans le golfe de l'Afrique,
sollicite l'amitié des habitants de cet endroit, qui se réjouissaient de
l'arrivée d'étrangers et du commerce de biens d'échange ; 9 ensuite, ayant acheté l'emplacement
qui pourrait être couvert par une peau de bœuf24, sur lequel elle pourrait refaire
les forces de ses compagnons, épuisés par une longue navigation, jusqu'à ce
qu'elle s'en aille, elle ordonne de découper la peau en très fines lanières et,
ainsi, elle s'empare d'un espace plus grand que celui qu'elle avait demandé ;
de là vient que, par la suite, on donna à ce lieu le nom de Byrsa. 10 Ensuite, les voisins de ces lieux,
qui par espoir de gain apportaient beaucoup de marchandises aux hôtes,
accourant en foule et s'installant là, 11 il se fit par l'affluence des hommes comme une espèce de
cité. 12 Les ambassadeurs des gens d'Utique,
pour leur part, apportèrent des présents, comme à des parents, et les
engagèrent à fonder une ville là où le sort avait fixé leur résidence. 13 Mais les Africains se prirent d'un
vif désir de retenir aussi les arrivants.
14 C'est pourquoi, du consentement de
tous, Carthage est fondée, après fixation d'un tribut annuel en contrepartie du
sol de la ville. 15
Dans les premières fondations, on trouva une tête de bœuf, ce qui était le
présage d'une ville prospère, certes, mais laborieuse et pour toujours esclave
; à cause de cela, la ville fut transférée sur un autre emplacement, 16 où une tête de cheval découverte25, signifiant que le peuple serait
guerrier et puissant, donna à la ville une implantation auspiciée.
17 Alors, les peuples affluant selon la
réputation de la nouvelle ville, en peu de temps il y eut des citoyens et une
grande cité.
La demande en mariage du roi Hiarbas 6,1 Alors que les Carthaginois avaient
des ressources florissantes par le succès de leurs affaires, le roi des
Maxitans, Hiarbas, ayant fait venir auprès de lui dix princes puniques, demande
en mariage Élissa sous peine d'une déclaration de guerre. 2 Les ambassadeurs craignant de
rapporter cette demande à la reine agirent avec elle selon l'esprit punique :
ils annoncent que le roi réclame quelqu'un qui lui enseigne, ainsi qu'aux
Africains, un genre de vie plus civilisé, 3 mais qui pourrait-on trouver qui voudrait quitter ses
parents par le sang et aller chez des barbares, vivant, qui plus est, à la
manière des bêtes sauvages ? 4 Réprimandés alors par la reine de refuser une vie plus âpre
pour le salut d'une patrie à laquelle était due la vie même si la situation
l'exigeait, ils découvrirent les injonctions du roi, en disant que ce qu'elle
ordonnait aux autres, il lui fallait elle-même l'accomplir si elle voulait
veiller à la ville. 5
Prise par cette ruse, après avoir longtemps invoqué le nom de son époux
Acherbas avec bien des larmes et un gémissement lamentable, elle répondit à la
fin qu'elle irait où l'appelait son destin et celui de la ville.
Suicide d'Élissa266 Au bout d'un délai de trois mois, ayant fait dresser un
bûcher funéraire dans la partie la plus élevée de la ville comme pour apaiser
les mânes de son époux et lui dédier avant les noces des sacrifices funéraires,
elle immole de nombreuses victimes et, ayant pris un glaive, elle monte sur le
bûcher, 7 et, regardant le peuple d'en haut,
elle dit qu'elle allait vers son époux, comme ils l'avaient ordonné, et mit fin
à sa vie avec un glaive. 8
Aussi longtemps que Carthage resta invaincue, elle fut honorée comme une
déesse.
Didon Chateau de Verssailles
Elissa ne
serait donc pas
morte du départ
d’Enée mais de son mariage
arrangé par les
Carthaginois . et de sa fidélité à
son premier époux
Sychée ou Acherbas .
Flaubert conclut son roman " Ainsi
mourut Salammbô pour
avoir touché au
manteau de Tanit "
Il n’insiste pas sur
le fait qu’elle
échappe ainsi au mariage
avec Narr’Havas .
Mais je pense qu’il
ne faut pas
trop d’imagination pour lire
une certaine similitude
entre les héroïnes
puniques .
...Parce que je ne sais faire que ça !
Que je ne peux faire que ça !
S'il me fallait réaliser un rêve , il me faudrait exclure tous les autres , et comme André Gide "Choisir me fut toujours intolérable ..." ;-) choisir-me-fut-toujours-intolerable.html
Mon dernier pastel : pas très original, pas assez travaillé , mais j'y retourne doucement ...
Soir (pastel)
Schubert et Richter étaient naturellement avec moi :
Sviatoslav Richter Schubert Piano Sonata D 960 in B flat maj II Andante sostenuto