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Souffrance |
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Le symbolisme humanitaire d' Eugène Carrière
Assez délaissé de nos jours peut-être à cause du sentimentalisme un peu désuet et répétitif de sa principale source d'inspiration (sa femme et ses enfants) Eugène Carrière fut très admiré à la fin du XIXème , tant des élites et de la critique que du grand public...[...]
Carrière était parti d'un genre fort apprécié dans le dernier quart du XIX ème, clui de la scène de genre à tendance naturaliste, propice à l'émotion facile : habitant le quartier populaire de Belleville à Paris, socialiste militant , il aurait pu chercher à traduire en images touchantes certaines scènes des romans de Zola. Même si un certain dolorisme est présent dans son oeuvre-mais on oublie trop souvent que la maladie et la mort étaient sans cesse présentes au sein de toute famille - il sut, au contraire selon le mot d'un contemporain , donner à la réalité la magie du rêve.
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La réflexion de Gauguin que Carrière n'a cessé d'encourager , reflète sans doute mieux la façon dont ses contemporains recevaient son oeuvre : " Les belles couleurs, sans qu'on s'en doute, existent et se devinent derrière le voile que la pudeur a tiré. D'amour conçues, les fillettes évoquent la tendresse, les mains saisissent et caressent. Sans hésiter, je dis que c'est du Carrière "
Extrait de La Génération symboliste aux éditions Skira
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la tendresse |
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méditation | |
Amitiés
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Verlaine par E. Carrière |
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Rodin par E Carrière |
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Gauguin par E Carrière |
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Puvis de Chavannes par E Carrière |
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