Tableau :Fernand Knopff : I lock my door upon myself
La solitude est pareille à ces pluies
qui, montant de la mer, s'avancent vers les soirs.
Des plaines elle va, lointaine et perdue,
au ciel qui la contient toujours.
Et c'est du ciel qu'elle retombe sur la ville.
La solitude pleut aux heures indécises:
lorsque vers le matin se tournent les rues neuves,
Lorsque les corps épuisés de méprises
s'entre-écartent, tristes et inassouvis,
et que les hommes qui se haïssent
doivent coucher ensemble dans un lit :
La solitude alors dérive au fil des fleuves.
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