[.....]
« Grandir est une affaire tellement
barbare !
Puis commencent les ennuis et pointent les sentiments. Pan a tant de chance de ne pas s'en encombrer !
Aimer ? Il ne le peut pas, c'est l'une des énigmes de son existence... »
Puis commencent les ennuis et pointent les sentiments. Pan a tant de chance de ne pas s'en encombrer !
Aimer ? Il ne le peut pas, c'est l'une des énigmes de son existence... »
Peter est un enfant. Et comme tous les enfants, il est d'une méchanceté inconsciente qu'on appelle cruauté. L'enfance a de ces dimensions énormes, infinies, sans limite et sans responsabilité. On le comprend quand on voit combien la responsabilité et « le poids des choses » insupporte Peter. En outre la hantise des enfants du conte est l'école : lieu des devoirs, lieu des obligations, lieu qui te bouffe ton temps. Bref, libre de tout, sans poids du passé, sans compte à rendre, dépourvu de sentiments puisqu'ils sont des choses qui nous attachent, Pan va même jusqu'à flotter dans les airs. L'enfance, c'est l'infini : l'infini du ciel, l'infini des étoiles. Il ne souffre aucune limite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire