samedi 3 septembre 2011

La maison du berger , Alfred de Vigny - Turner

Turner : confluent  de   la Severn  et  de la   Wye
La  maison  du  berger
A Eva

[....]
Mais  toi  ,  ne  veux-tu  pas  voyageuse  indolente  ,
Rêver sur  mon  épaule, en  y  posant  ton  front ?
[...]
 Nous  marcherons ainsi ne laissant  que notre ombre
Sur  cette  terre ingrate où  les  morts  ont passé;
Nous  nous parlerons  d'eux ,  à  l'heure  où  tout  est  sombre,
Où  tu  te  plais   à suivre  un chemin    effacé,
A rêver,  appuyée aux branches incertaines,
Pleurant  comme Diane  au bord  de  ses fontaines,
Ton  amour   taciturne et toujours menacé.

Alfred  de  Vigny  (Les  destinées )

4 commentaires:

  1. Très belles noces, que celles de Vigny et de Turner, célébrées par la prêtresse du rêve italien.

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  2. Un couple assez étrange !Après avoir longuement hésité ... j'ai opté pour le lyrisme bien partagé par le poète et le peintre . J'espère qu'ils se supporteront dans cette association éphémère ;-))

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  3. très bel écrit de Vigny ( moi qui connait assez peu les "classiques"...

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  4. Je n'échappe pas aux classiques m^me si je fais quelques incursions dans la modernité ;-)

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