poème dit par Mouloudji
Je l'ai extrait d'un de mes plus précieux anciens vinyls . L'enregistrement n'est pas parfait mais j'espère que vous apprécierez la lecture de ce long poème aux échos mutiples qui m'enchante sous cette forme depuis tant d'années.
Mouloudji y passe du lyrisme le plus élevé de la sublime "voie lactée " à la farce rabelaisienne la plus crue avec grâce et fantaisie comme il s'attarde avec mélancolie sur ce beau navire de la mémoire et des souvenirs alternativement tristes ou joyeux. Ce poème qui ressemble parfois à un cantique, tantôt à un blasphème , ce poème où se côtoient le rêve et l'électricité , Mouloudji , se fond dans les mots et les images Et chaque fois que je l'écoute , ce sont de nouveaux vers qui rivalisent en pouvoir poétique .
Ainsi aujourd'hui s'adaptent si bien à mon âme :
...Près d'un château sans châtelaine
La barque aux barcarols chantants
Sur un lac blanc et sous l'haleine
Des vents qui tremblent au printemps
Voguait Cygne mourant sirène...
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