mardi 30 août 2011

Rose ,ô toi la majestueuse ....Rainer Maria Rilke


Rose, du  thronende, denen im Altertume
warst du  ein Kelch mit einfachem Rand.
...
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Rose,  ô toi la majestueuse, tu n'étais,
aux  anciens  , qu'un  calice avec un simple bord.
 Par contre , à nous, tu  es l'absolu  de la fleur,
son  infini, l'objet inépuisable.

Si  riche, tu  parais  porter  robe sur  robe
d'apparat  sur  un  corps  qui n'est rien  que  splendeur;
mais à  lui  seul,  ton  pétale  aussi bien,
est  l'éviction, le démenti  de tout  costume.

Depuis  des siècles nous appelle  ton  parfum
de loin, de  tous ses noms  les plus suaves;
soudain , comme une gloire ,  il  est  couché dans l'air.

Mais le nommer, non,  nous ne saavons pas. Nous cherchons  à ..
Et  voilà  que verslui s'en  va le souvenir
Que nous quêtions des  heures  de mémoire.
Sonnets  à  Orphée

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