« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
vendredi 15 avril 2016
Beowulf
Nouvelle acquisition .
J'avoue que je prends un peu tout ce qui me tombe sous la main . Je ne suis pas au bout de mes peines car le fonds littéraire déjà foisonnant s'enrichit chaque jour considérablement pour ces mythologies du nord de l'Europe . Évidemment l'une des questions sous-jacentes , c'est pour quoi cet engouement renouvelé pour ce domaine depuis (la seconde moitié du 20 ème siécle ? le dernier quart ? ) . Il constitue un pan important de notre culture , rivalisant presque avec l'héritage gréco-latin . On est tenté de les opposer comme on pourrait vouloir opposer Dionysos et Apollon . Résistance à une forme de décadence ?
Dans un sens on peut y trouver le rejet de l'harmonie , de la pondération , de la raison qui nous a mené à une vison matérialisme du monde , à l'écrasement de l'idéal au profit du consensuel , de la négociation et du compromis ?
On peut aussi y lire l'acceptation des puissances contradictoires qui sont moteurs de vitalisme et qui s'opposent aux idéologies de renoncement et de passivité ....
Vivre pleinement son destin jusqu'au Valhalla hypothétique selon la thèse je crois soutenue par Régis Boyer (Edda poétique)
Pour l'heure ce n'est qu'un fatras de réflexions et continuer permettra de faire des tris et peut être d'apporter quelques réponses à cet universel qui se décline en tant de particularismes .
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