Dans ses multiples manières d'appréhender le temps , Michel Onfray dans Cosmos s'appuie pour aborder le temps biologique , l'horloge interne ,
le rythme circadien , sur l'expérience de Michel Siffre et nous propose un portrait élogieux de l'homme chez qui il retrouve les antiques valeurs d'un "romain " Il souligne notamment la rigueur et l’honnêteté intellectuelle du spéléologue , le caractère bien trempé du scientifique qui lui a permis de réaliser ces expériences dans des conditions limites, avec cette reflexion que je partage et qui m'est chère :
" l'orgueil qui n'est pas la vanité , mais le souci d'être toujours plus et mieux qu'on est..."
Ne pas s'accepter pour ce qu'on est mais toujours tenter d'être mieux , avoir l'orgueil de soi .
Michel Siffre 1962 au gouffre de Scarasson
Puis à Clamouse en 1999
Je me trompe peut-être, mais à en juger par plusieurs interviews, Michel Siffre n'a pas du tout l'air aussi emballé par le personnage d'Onfray qu'inversement. D'ailleurs, je m'interroge sérieusement sur les considérations privées qui ont conduit le "dernier des nouveaux-philosophes" à tresser des couronnes à Michel... alors qu'à lire Onfray on s'aperçoit immédiatement qu'en vérité il ne sait RIEN des travaux de géologie, de chronobiologie et d'études du sommeil réellement révolutionnaires de Michel. Coup de buzz? Coup dans l'eau.
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