Caspar David Friedrich |
« O esprit aimable, toi qui habites ces lieux, je te rends grâces d’environner toujours mon silence de ta paix ;Serait-ce ce même sentiment qui aurait envahi Sibélius et expliquerait son brutal renoncement à la musique trente ans avant sa mort, de 1926 à 1957 ?
je te rends grâces pour ces heures que j’ai passées ici, occupé de mes souvenirs ; je te rends grâces pour cette cachette que je nomme mienne ! Alors que grandit le calme comme grandissent l’ombre et le silence : formule magique d’exorcisme ! Quoi de plus enivrant que le calme ; car, si rapidement que le buveur porte la coupe à ses lèvres, son ivresse ne croît pas aussi rapidement que celle du calme qui croît à chaque seconde ».
Søren Kierkegaard, Étapes sur le chemin de la vie
C'est l'une des'hypothéses que semble retenir Francis Brayer :
le silence de Sibélius
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