Et cependant je l'ai croisé !
J'ai renoué aujourd'hui avec cet immense poème d'Alfred de Vigny : Eloa ou la soeur des anges :
Où me conduisez-vous , bel Ange ?—Viens toujours.
--Que votre voix est triste, et quel sombre discours !
N’est-ce pas Eloa qui soulève ta chaîne ?
J’ai cru t’avoir sauvé. – Non c’est moi qui t’entraîne.
--Si nous sommes unis, peu m’importe en quel lieu !
Nomme-moi donc encore ou ta sœur ou ton Dieu !
--J’enlève mon esclave et je tiens ma victime.
--Tu paraissais si bon ! Oh qu’ai-je fait ? – Un crime.
--Seras-tu plus heureux, du moins, es-tu content ?
--Plus triste que jamais. – Qui donc es-tu ? –Satan .
--Que votre voix est triste, et quel sombre discours !
N’est-ce pas Eloa qui soulève ta chaîne ?
J’ai cru t’avoir sauvé. – Non c’est moi qui t’entraîne.
--Si nous sommes unis, peu m’importe en quel lieu !
Nomme-moi donc encore ou ta sœur ou ton Dieu !
--J’enlève mon esclave et je tiens ma victime.
--Tu paraissais si bon ! Oh qu’ai-je fait ? – Un crime.
--Seras-tu plus heureux, du moins, es-tu content ?
--Plus triste que jamais. – Qui donc es-tu ? –Satan .
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire