dimanche 10 juin 2012

Zweig / Erasme/Thomas More : n'est-il point temps d'un petit retour à l'Humanisme ?

Présentation de l'éditeur

A travers la biographie d'Erasme, Zweig évoque la Renaissance et la Réforme, formidables bouleversements dans l'histoire des idées. En 1935, lorsque le livre paraît en France, l'écrivain vit en exil à Londres et voit se profiler sur son pays, l'Autriche, puis sur toute l'Europe, la menace du cataclysme. Cette méditation sur l'humanisme d'Erasme vaincu par le fanatisme de Luther prend alors toute sa force et sa dimension tragique.


Présentation de l'éditeur

Point n'est besoin d'être un seiziémiste patenté pour savourer la cocasserie de cette fatrasie menée allegro con brio, avec un clin d'œil de temps en temps pour nous rappeler que l'insensé produit du sens. C'est ainsi que Claude Barousse présente ce classique des classiques qui, dans la pensée de la Renaissance, occupa une place fondamentale. La folie elle-même décline ses différents avatars, décrit ses manifestations, dit son indignation - en cela servie par une nouvelle traduction décapante, provocatrice et résolument vivante --Ce texte fait référence à l édition Poche .

Biographie de l'auteur

En 1509, Erasme (1469-1536), après avoir voyagé entre Venise, Rome et l'Allemagne, rentre à Londres, à cheval. Sur le trajet, il compose son Eloge de la folie, qu'il rédige en quelques jours, sitôt arrivé --Ce texte fait référence à l édition Poche .



Présentation de l'éditeur

" Sacré Prince de l'humanisme par les siens, modèle pour Montaigne, Descartes et Leibniz, Erasme est l'un des premiers à témoigner d'un esprit européen, qui le pousse, sa vie durant et d'œuvre en œuvre, à faire la guerre à la guerre ; à exhorter empereurs, rois et princes, grands et notables, évêques, prêtres et moines d'Europe à travailler, chacun selon son pouvoir, à l'enterrement des conflits qui ravagent le monde, et à l'établissement d'une paix définitive. Tel est l'enjeu toujours moderne de ce véhément Plaidoyer pour la Paix. "


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Pamphlet virulent dirigé contre la société anglaise d'Henri VIII et construction imaginaire proposant en contrepoint l'image d'une société idéale, L'Utopie, publiée en 1516, est la célèbre contribution de l'humaniste chrétien Thomas More au débat philosophique sur les finalités du politique. Ami d'Érasme, dénonçant avec lui les égarements de l'Église et de l'État, More espère, en dressant le tableau de la cité idéale, rappeler à chacun, gouvernants ou gouvernés, la voie du Bien commun. L'inégalité des richesses et l'intolérance religieuse sont les principales cibles de sa critique. À quoi bon l'utopie ? À force de faire des concessions à l'ordre des choses sous prétexte de réalisme et d'efficacité la réflexion politique finit par perdre toute référence à l'idéal et aux valeurs. Une "utopie" (le mot inventé par More signifie, par ses racines grecques, "lieu qui n'existe pas") n'est donc pas une attitude naïve : symptôme d'une crise morale, elle est aussi et surtout une tentative pour renvoyer une société à ce qu'elle attend d'elle-même. Un rêve, oui, mais pour affermir la volonté politique. --Emilio Balturi --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Description

En 1516, Thomas More, chancelier d'Angleterre, lance avec L'Utopie un appel pathétique pour sauver l'humanité en perdition. Si l'ouvrage est assurément un réquisitoire contre la misère et le mal, il n'est pas pour autant l'épure d'un " socialisme vivant ", n'en déplaise à certains commentateurs. Dans un extraordinaire élan métaphysique, More cisèle pour les Utopiens une constitution qui, bien au-delà d'un réformisme politique pragmatique et plat, est destinée à opérer la rédemption de l'humanité et à recréer la substance du monde. La force de l'oeuvre se trouve dans le dynamisme spirituel qui la porte. C'est en lui que réside la fonction utopique elle-même, qui est de transcender le temps.

++ : Montaigne  décrivait  avec pudeur  son  amitié  pour  La   Boetie en  disant : "parce que   c'était  lui,  parce  que  c'était  moi". La sentence  s'applique parfaitement  à Désiré   Erasme et  à  Thomas  More,  les  deux  grands humanistes   de  la Renaissance qui  furent liés par une  amitié  de  30 ans. L'Eloge  de  la  folie d'Erasme  est ainsi  dédié avec humour à  Thomas  More,  dont le  nom ressemble  au  terme  grec qui  désigne  la   folie  (moria) (le Monde la  philosophie)

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