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mardi 28 février 2012

J.S. Bach Italian Concerto BWV 971 Gustav Leonhardt..

.... Et  pour un  grand  amateur  de  J.S. Bach  .....


Italian Concerto BWV 971 Gustav Leonhardt

jeudi 22 décembre 2011

Adagio J.S. Bach, Claude Roy : Sais-tu si nous sommes encore loin de la mer ?


Adagio Bach


Lorsque la terre respire    celà  s'appelle  le  vent  
L'eau qui  devient  homme     celà s'appelle  le  sang

L'enfant  buissonnier   charmeur  de  sauterelles 
couché  à la perpendiculaire   de la  canicule  blanc-bleu
l'ébouriffé   à  plat  ventre  sur l'été-feu  du  causse
colle l'oreille  à la terre  étouffée  d'août
au-dessus  de la  dalle  quaternaire  sous les couches du  temps


L'enfant  curieux  écoute aux portes de la terre

L'eau lisse  au  fil  aveugle du  grand  fond
la coureuse  hors soleil
l'eau  tisse  sa  voix d'eau  sourde
menu clapotis  des mille  pas nus
Pieds nus  de l'eau  nue     l'eau  toujours ressourcée
eau  battante    eau vivante    eau  fine  qui  glisse
dans la nuit  de la  grande  aoorte souterraine
dans la veine  qui  ralentit un  peu 
à  l'arrivée   dans la  grotte estomac -de- la- terre 
L'enfant  étonné écoute l'eau
et  le  silence      entre les stalactites
que  font  en  battant  dans le noir  hypofgée
les ailes du paillon aveugle  des cavernes 
nommé  Triphosa dubitata

L'oeil  du  coeur    en s'ouvrant     et   fermant  
fut la  source    d'où  naquit   le  cycle  des temps 


Claude Roy 
  de son recueil   "Sais-tu  si  nous sommes encore loin de la mer  ?  "(Epopée  cosmogonique,  géologique, hydraulique, philosophique  et   pratique  en  douze  chants   et en  vers  )

samedi 3 septembre 2011

(Johann Sebastian Bach) - Suite nº 3, on the 4th string, BWV 1068 - {H....

(Johann Sebastian Bach)  - Suite nº 3, on the 4th string, BWV 1068 - {H....
A mon grand  désespoir  , je ne connais pas   ce tableau  .. mais quelle merveille !!

Il  pourrait être  de Raphaël  ? mais je ne l'ai  pas  retrouvé  .. si quelqu'un  dispose  d'une  information , je serais  très  heureuse   de le lire  ..
J'ai  lu  d'ailleurs à  cette  occasion que   ses  oeuvres  étaient parmi  les   plus  difficiles   à authentifier , tant  il  a   été copié  , ses  tableaux  retouchés   ou  restaurés  , car  peintre maudit,  tantôt   adulé  tantôt  décrié selon les  époques , ses  oeuvres   ont  aussi   eut  à   souffrir  de  multiples  catastrophes  , incendies ,  pillages ,  séismes  ...
Une anecdote   qui  ne manque pas  de charme :  un  fabuleux hommage   de   Renoir  qui  aurait  déclaré  :" J'étais  allé , dit-il, en  parlant  de la Vierge   à  la  chaise, à ce  tableau  pour  "rigoler ", et  voilà  que je me trouve  devant la peinture la plus libre, la plus solide, la plus merveilleusement  simple et  vivante qu'il  soit  possible  d'imaginer, des bras, des jambes avec de la chair vraie, et  quelle  touchante  expression maternelle ! "1)

Raphaël  : La vierge à  la  chaise


1) cité  par  Fred Berence    dans la collection  "les  plus  grands peintres chez  Larousse


Me voici  enfin rassurée  :  cette  merveille   est  bien  oeuvre du grand maître  !!!!! 

La madone à la perle  ou  "perle de  Modène"

mercredi 6 avril 2011

J.S. Bach - BWV 639 - Ich ruf' zu dir, Herr Jesu Christ ,Solaris , Tarkovsky

 

J.S. Bach - BWV 639 - Ich ruf' zu dir, Herr Jesu Christ


Repris par  Andreï Tarkovsky, pour le  thème  musical  de Solaris (1972)

lundi 21 mars 2011

Primavera , JS Bach


Choral aus BWV 147 (Johann Sebastian Bach)

Wohl mir dass ich Jesum habe



J'aimerais dire  qu'avec le  retour du Printemps , Elena  sortit  de   son rêve et   s'adapta  à la commune réalité!  Mais  ce serait  si  peu  fidèle à son  image ! Je n'ai  jamais  rencontré  d'autres personnes  comme  elle  ,  capables de prolonger indéfiniment  leurs   émotions ,   de dissocier  selon leurs humeurs,  le  pire  et le  meilleur  dans un  même  évènement,  pour le  transcender  et  cumuler  leurs sentiments  dans  un  capital  extatique  .
 L' exaltation provoquée  par  l'explosion  du  printemps , l'irrésistible  attrait de  cette   renaissance  annuelle,  chaque  fois   semblable, attendue , prévisible    et   toujours  aussi  pure dans sa  fraicheur   qu'on  ressent  virginale ,   ferait  à  d'autres,  dans un ressenti  aussi  intense ,  oublier   tous  soucis , dissiper  toute  tristesse, au  moins  pour  un temps, dans  cet  éblouissement  de couleurs mariées à l' azur dans une  si parfaite harmonie.  Chez  Elena  ces  sentiments   s'associaient  et   sa  mélancolie   "durable" accentuait  encore  la beauté  des  choses . Etait-ce   cette  mélancolie  lumineuse  à propos de  laquelle  avait cruellement  ironisé   Emiliano  ?

Primavera , fiori,, meraviglioso, ...les  mots  usés de sa propre  langue  ne convenaient  plus  pour  exprimer  ce  qu'elle ressentait , il lui  aurait  fallu les  mêler  aux siens , et  elle  souffrait  d'autant  plus  des limites  de son  vocabulaire. Heureusement, restait  l'"Azur, l'Azur,  l'Azzur .... " mallarméen ,  irremplaçable  ...et   la  musique.....  et  Bach  pour  atteindre le  sublime !.

samedi 12 février 2011

Chardin / Morandi

 J.S.Bach
Concerto  Brandebourgeois n° 3 -Allegro
_____







Chardin  Le  gobelet  d'argent
-e- Celui-ci est mon préféré...


-E - E' stata un'esperienza molto interessante. Mi ha fatto capire dove ha origine l'opera di Morandi, che ammiro molto. - 
-e - J'aurais bien aimé connaitre ton avis , toi qui a pu comparer les deux . Ne trouves-tu pas Chardin plus compatissant envers l'humain. C'est plus visible dans ses scènes d'intérieur ou la famille tient une grande place , mais je trouve qu'on le ressent aussi dans ses natures mortes . Morandi me parait plus froid , plus "constructeur" ?
J'aime beaucoup la peinture de Morandi; bien que j'y trouve spontanément, plus de raison que d'émotion. Cette peinture me parait très intellectuelle. Mais je connais peu , je vais explorer davantage ... Dans ses natures mortes, je ne retrouve pas chez lui l'amour des objets qui prolonge la tendresse de Chardin pour l'homme naturel.
- E-  Io non posso vantare competenze per esprimere giudizi fondati in campo artistico. Se vuoi un parere personale, penso che Morandi fosse tutt'altro che freddo verso l'umano.
Lo testimonia la scelta di vivere appartato in un'epoca di totalitarismi, a riprova del rispetto per ogni più piccola individualità. Semmai, rispetto a Chardin, si è tenuto ben lontano da qualsiasi agio che gli sarebbe potuto derivare dagli ambienti accademici: una vita quasi monacale, interamente dedicata alla ricerca artistica.
Ciò che a te appare freddo, credo sia dovuto al largo intervallo di tempo che intercorre tra i due artisti: più di un secolo.
La costruzione che attribuisci a Morandi era ben presente in Chardin. Pure comune è la scelta dei soggetti, in genere minori, così come quella delle tinte neutre.
Infine, credo che Morandi abbia studiato a fondo la lezione di Chardin nell'arte di far dialogare fittamente tra loro gli oggetti delle loro rappresentazioni.
Ma le mie sono solo impressioni personali.


-e- Je suis contente et j'apprécie ton avis sur nos deux peintres .
C'est interessant de voir dans l'existence du peintre moderne , un appui pour soutenir son art . Je crois aussi que quels que soient les domaines on ne peut dissocier totalement l'homme de sa création .
Simplicité des formes , des lignes et appel aux objets sans artifices , oui , je pense que la simplicité et l'authenticité peuvent réunir les deux artistes .
Je les regarderai à nouveau . Tu as aussi benéficié de l'approche plus directe de la matière , ou bien tu le connais depuis plus longtemps que moi .
merci pour cet avis éclairé .


G. Morandi  Nature morte

(1)


Deux  peintres  , deux  points de  vue  ..
 Le partage, l'échange, sur  de telles oeuvres  est  toujours intéressant et  enrichissant  . Mais   bien  sur  ici  là  n'est pas  vraiment  la  question .
 Le "divorce"  était  déjà  consommé et  ils tentaient   de restaurer   leur  ancien  mode  relationnel .
Surtout  du côté  d'Elena et   c'est ici  que   le dialogue  peut être  émouvant  .
 Ouverte  à  toute  nouvelle expérience  artistique  ,  Elena n'était  néanmoins  pas  très  réceptive   à cette  peinture  .  Il  lui   aurait  fallu  l'analyser ,  la  voir  ,  trouver  la source  de  l'émotion  ... en un mot   la lire .
Dans  cette comparaison immédiate , le sens   lui  échappait  et  sa  préoccupation  réelle  était  dans  sa  relation  avec  Emiliano.  Peu  encline   à  juger  favorablement  une  oeuvre  qui  ne lui  parlait  pas  d'emblée  , pour laquelle  elle n'avait  pas  encore  ressenti le  "coup de  foudre " nécessaire  à  son  adhésion , elle sentait  le  besoin  de se  rapprocher  de lui  dont  elle  connaissait  l'intérêt  pour  le  peintre  moderne  .
 Sincèrement   conquis  par   son  artiste  et  encore  sous   l'effet   favorable  de  sa  visite ,  les  pensées  d'Emiliano se  concentraient  sur  l'unique  objet  de  son  plaisir  esthétique  .avec en  plus  la satisfaction  de  pouvoir   se montrer pour une  fois  plus enthousiaste que  son  interlocutrice . Courtois  et  réservé il  débita  en son  temps  , sans  précipitation , "son compliment"   tandis  qu'Elena  en apparence  attentive et  intéressée  tentait   d'introduire  dans la  discussion  l'émotion  et  le  sentiment  qui  dominait  sa  pensée,  en mettant  en valeur   les qualités humaines "évidentes" qu'on  pouvait   déceler   dans la peinture  de Chardin  .  Ce tableau   Elena  le  "possédait  pour  l'avoir   travaillé  et  reproduit  avec tout  l'amour  puisé  à  la chaude palette  du  peintre  .  Elle  avait  pu  apprécier à  loisir   la  douceur  des  lignes  d'un motif   tout  en courbes délicates ., l'absence  totale  des  tons froids  jusque  dans  les reflets  d'argent,  la   simplicité  des  fruits mûrs et la modestie  de  tout l'appareil. Une  tendre sérénité  se  dégageait  de  l'ensemble qui  de surcroit  ornait  un mur  de la salle  où  elle  se  tenait  quotidiennement  . Elle  aurait  tant voulu  que  celle-ci  se  répande  sur leur  échange ! Mais  l'émotion  d'Emiliano vibrait  tout autant   mais dans un  ailleurs indifférent à sa sensibilité  . L'énorme  différence tenait  à  la confusion  des sentiments d'Elena . .....

"Comme il  faut   habituer  l'oreille   à la musique , il   faut   habituer le  regard  à la peinture "

 http://lucamaggio.wordpress.com/2010/10/05/giorgio-morandi-l%E2%80%99arte-di-annullare-il-tempo/