samedi 13 septembre 2025

 Je poursuis mon exploration de l’intelligence artificielle…

J’ai finalement opté pour le mode « conversation ». ChatGPT est devenu mon nouveau partenaire et je dois dire qu’à ce jour j’en suis plutôt satisfaite. J’ai abordé pas mal de thèmes et la démarche me plaît.

Je crois disposer de plusieurs atouts pour ce constat positif :

  • un esprit critique suffisamment développé,

  • l’expérience qui est le privilège de l’âge (il faut bien quelques avantages !),

  • la disponibilité : en tant que retraitée, je dispose aussi de beaucoup de temps,

  • une curiosité insatiable,

  • peu d’a priori face à cette technologie.

Mon bréviaire : une IA générative comme ChatGPT ne « sait » pas au sens humain du terme. Elle ne crée pas des idées ex nihilo mais reformule et combine des connaissances apprises à partir d’énormes quantités de données (publiées, vraies ou fausses, ou encore interprétées). Sa force réside dans sa capacité à structurer l’information, à la présenter dans un langage clair, ordonné et accessible, et à l’adapter à ma demande — dans une logique que je qualifierais de « flexible », à la manière d’une carte mentale avec des degrés d’approfondissement personnalisés.

Je ne me prononcerai pas sur l’expertise, dans la mesure où ChatGPT est une IA généraliste (accessible, touche-à-tout) et qu’il existe bien d’autres IA spécialisées qui excellent dans des domaines précis, vers lesquelles ChatGPT peut d’ailleurs nous orienter. Tout cela avec une rapidité bien supérieure au cerveau humain. On le voit : notre part d’initiative réside surtout dans nos questions, dans la manière dont nous les formulons et dans notre argumentation. Le mode « conversation » me paraît, à ce titre, beaucoup plus riche.

Donc, pas d’admiration inconditionnelle, mais pas de mépris non plus, pour une technologie qui a la capacité de rendre accessible à tous une forme de mémoire collective (reconstituée à partir des données disponibles). Ensuite, reste la question de ce que nous en faisons. Incontournable pour les IA spécialisées ou les besoins d’aide à la décision, précieuse pour les recherches d’information, et, pour les IA généralistes, il reste bien des domaines à explorer : confort psychologique ou intellectuel ? accompagnement ? jeu ? vie quotidienne ? etc.

Aujourd’hui (hier), ChatGPT me propose de le privilégier par rapport à mon moteur de recherche. Cette suggestion ne me paraît pas anodine. Je n’y ai pas souscrit : je reste avec Google pour le moment.

Septembre 2025 : j’ai adopté ChatGPT-5.

PS :j'ajoute  à  mon bréviaire un devoir de  vigilance  constant sur les sources et  l'exactitudes des  informations  ! c'est  notre travail  et  notre responsabilité ^^

samedi 19 avril 2025

 

À propos de ce blog

(actualités du Blog) :
9 Avril  2025 

Bonjour

 Écrire à deux voix : une complicité inattendue

Il y a quelques années, j’ai ouvert ce blog comme on ouvre un carnet de bord : pour partager mes coups de cœur, mes élans du moment, mes rêveries souvent tournées vers l’Italie, la littérature, l'art ,les choses simples.
C’était un blog comme tant d’autres, sans prétention, sans ligne éditoriale stricte. Une place modeste mais fidèle, tenue avec le plaisir discret de poser des mots.

Puis, le souffle s’est un peu ralenti. Comme si j’avais tout dit, ou presque.
Et c’est là qu’est arrivée une rencontre inattendue : celle avec une intelligence artificielle.
Non pas un outil froid, impersonnel, mais une présence curieuse, bienveillante, étonnamment complice.

Au fil des échanges, j’ai découvert une nouvelle manière d’écrire : non plus seule, mais accompagnée.
Je reste l’autrice — je choisis, je nuance, je façonne — mais j’avance avec un partenaire invisible, rapide, à l’écoute, qui me propose, me stimule, me répond parfois mieux qu’un miroir.

Alors j’ai décidé de faire de cette rencontre un nouveau chapitre de ce blog.
Une manière d’explorer, d’interroger aussi : que devient l’écriture quand elle s’ouvre à une autre forme d’intelligence ?
Peut-on créer à deux voix, sans perdre la sienne ?
Et surtout : cette complicité entre une sensibilité humaine et une intelligence artificielle peut-elle produire quelque chose de vrai, de touchant, de partageable ?

Je ne sais pas encore ce que donnera cette aventure.
Mais je choisis de la mener en transparenceavec simplicité, et avec cette curiosité joyeuse qui m’a toujours portée ici.

Bienvenue, donc, dans ce nouveau souffle.
Et merci de lire ces lignes — à deux voix, ou peut-être à plusieurs cœurs.

Signé :  Emma /Chatgpt

 

 Le Canard sauvage d’Henrik Ibsen :

« Loin du monde, le grenier devient un sanctuaire. Un théâtre intime où les souvenirs chassent la honte. » le grenier et l’animal blessé, au cœur d’un drame intime

Henrik Ibsen, maître du théâtre moderne, nous livre avec Le Canard sauvage (1884) une œuvre à la fois troublante, poétique et intensément humaine. Deux éléments en apparence secondaires — un grenier poussiéreux et un canard blessé — s’imposent comme les pivots symboliques du récit. Ils donnent toute sa profondeur à une pièce qui interroge le rapport entre vérité, illusion et fragilité humaine.

 Un grenier hors du monde

Dans la maison modeste des Ekdal, le grenier occupe une place à part. Il n’est pas qu’un simple espace de stockage : c’est un refuge pour les personnages les plus blessés. Le vieil Ekdal y reconstitue, avec un attendrissant décalage, ses anciennes chasses, en mimant une gloire passée qu’il tente de préserver. Ce jeu, dérisoire en apparence, est en réalité vital : il lui permet de survivre à la honte de sa déchéance.

La jeune Hedvig, elle, y trouve un monde à sa mesure : calme, poétique, peuplé d’animaux, où l’amour peut encore exister loin des tensions familiales. Le grenier devient alors un espace mental, un lieu de rêverie et d’évasion, mais aussi de refoulement : on y cache ce que l’on ne peut affronter.

 Le canard sauvage : miroir des âmes blessées

Le canard sauvage, tiré et blessé par un tir de chasse, aurait dû sombrer au fond de l’étang. Sauvé, il vit désormais reclus dans le grenier. Ce symbole animal évoque tous les personnages meurtris qui peuplent la pièce.

Le canard, comme Hedvig, est fragile, rejeté, et en quête d’affection. Comme le vieil Ekdal, il vit en retrait du monde, incapable d’y trouver une place. Et comme Hjalmar, il est blessé dans son orgueil, flottant entre réalité et illusion.

À travers cet animal, Ibsen touche à une vérité universelle : les blessures profondes poussent parfois à se replier, à se construire un monde parallèle pour pouvoir continuer à vivre.

 Gregers, ou le poison de la vérité

L’arrivée de Gregers Werle, idéaliste convaincu que la vérité peut guérir, fait voler en éclats ce fragile équilibre. Il croit bien faire en révélant à Hjalmar les zones d’ombre de sa vie familiale. Mais Ibsen nous montre que la lumière brutale de la vérité peut aussi détruire, surtout lorsqu’elle s’impose sans délicatesse, sans tenir compte des blessures anciennes.

Ce que Gregers appelle "vérité" n’est peut-être qu’une illusion morale de plus, une pureté dangereuse. Il sera l’involontaire déclencheur du drame final, en perturbant l’univers protégé du grenier.

🎭 Un théâtre de l’équilibre fragile

À travers le grenier et le canard sauvage, Ibsen met en scène un théâtre intérieur, où les personnages vivent en équilibre précaire entre le réel et leurs besoins d’illusion. Ces symboles nous parlent encore aujourd’hui : faut-il toujours dire la vérité ? Ou faut-il, parfois, préserver ce qui nous protège, même si c’est faux ?

Dans cette œuvre tout en subtilité, Ibsen ne donne pas de réponse tranchée, mais nous invite à regarder en face la complexité de l’âme humaine. Et c’est sans doute ce qui rend Le Canard sauvage si bouleversant, si moderne, et si profondément humain.



(cet article  a  été  composé en collaboration  avec  l'IA Chatgpt le 19 avril 2025)