« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
mercredi 24 janvier 2018
La sculpture grecque d'Alexandre à Cléopâtre
IIème partie
Sous la direction de François Queyrel.
Inscriptions ouvertes jusqu'au 28 fevrier
sur Fun.Mooc La sculpture grecque d'Alexandre à Cléopâtre seconde partie
lundi 15 janvier 2018
L'oubli selon A. Schopenhauer
Lettre à Johanna Schopenhauer
8 novembre 1806
L'oubli d'un désespoir passé est un trait si étrange de la nature humaine qu'on ne le croirait pas si on ne le constatait pas . Tieck la magnifiquement exprimé par les mots suivants :"Nous voilà à gémir et à demander aux étoiles : qui n'a jamais été plus malheureux que nous ? alors que derrière nous se profile déjà l’avenir moqueur qui se rit de la douleur éphémère de l'homme." Et il en est certainement toujours ainsi . Rien n'est fixe dans la vie éphémère, ni douleur infinie, ni joie éternelle, ni impression permanente, ni enthousiasme durable, ni décision importante qui tiendrait pour la vie. Tout se dissout dans le flux du temps .Les minutes, les innombrables atomes microscopiques dans lesquels toute action déchoit, sont les vers rongeurs qui dévastent tout ce qu'il y a de grand et de hardi. Le monstre de la quotidienneté ecrase tout ce qui aspire à s'élever. On ne prend rien au sérieux dans la vie humaine parce que la poussière n'en vaut pas la peine. Pourquoi des passions dureraient- elles éternellement pour ces misères ?
8 novembre 1806
L'oubli d'un désespoir passé est un trait si étrange de la nature humaine qu'on ne le croirait pas si on ne le constatait pas . Tieck la magnifiquement exprimé par les mots suivants :"Nous voilà à gémir et à demander aux étoiles : qui n'a jamais été plus malheureux que nous ? alors que derrière nous se profile déjà l’avenir moqueur qui se rit de la douleur éphémère de l'homme." Et il en est certainement toujours ainsi . Rien n'est fixe dans la vie éphémère, ni douleur infinie, ni joie éternelle, ni impression permanente, ni enthousiasme durable, ni décision importante qui tiendrait pour la vie. Tout se dissout dans le flux du temps .Les minutes, les innombrables atomes microscopiques dans lesquels toute action déchoit, sont les vers rongeurs qui dévastent tout ce qu'il y a de grand et de hardi. Le monstre de la quotidienneté ecrase tout ce qui aspire à s'élever. On ne prend rien au sérieux dans la vie humaine parce que la poussière n'en vaut pas la peine. Pourquoi des passions dureraient- elles éternellement pour ces misères ?
Life is a jest and all things show it:
I thought so once and now I know it.
Mais pourquoi ce sentiment de trahison devant l’œuvre de l'oubli . Pourquoi cet obscur désir qui nous pousse à entretenir nos regrets et à rouvrir les plaies ? A rappeler le souvenir de la souffrance , à refuser de prendre acte du deuil ". (Deferlante Août 2016)
(Arthur Schopenhauer Lettres I)
Jacqueline du Pre & Daniel Barenboim - Elgar Cello Concerto
J'ajoute une réflexion personnelle :
"Les plus grandes peines finissent toujours par s'apaiser"Mais pourquoi ce sentiment de trahison devant l’œuvre de l'oubli . Pourquoi cet obscur désir qui nous pousse à entretenir nos regrets et à rouvrir les plaies ? A rappeler le souvenir de la souffrance , à refuser de prendre acte du deuil ". (Deferlante Août 2016)
samedi 6 janvier 2018
Cloud Atlas , le livre ....
Le livre : quatrième de couverture :
Adam Ewing est un homme de loi américain , embarqué à bord d'une goélette partie de Nouvelle Zélande et faisant route vers San Francisco, sa ville natale . Il n'a rien à voir avec Robert Frobisher, lequel , un siècle plus tard, se met au service d'un compositeur génial pour échapper à ses créanciers.
Ni l'un ni l’autre ne peuvent connaitre Luisa Rey , une journaliste d'investigation sur la piste d'un complot nucléaire, dans la Californie des années 70. Ou Somi-451, un clone condamné à mort par un État situé dans le futur. Pourtant, si l'espace et le temps les séparent, tous ces êtres participent d'un destin commun, dont la signification se révèle peu à peu. Chaque vie est l'écho d'une autre et revient sans cesse, telle une phrase musicale qui se répèterait au fil d'innombrables variations.
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