« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
"...on peut dire que jamais jusqu'ici , dans sa musique symphonique tout du moins , Schubert n'a donné une expression musicale aussi adéquate de ce qu'il vient de formuler trois mois plus tôt dans Mein Traum comme une de ses pensées les plus intimes : " Voulais-je chanter l'amour , il se transformait en douleur , voulais-je chanter la douleur , elle se transformait en amour ."
Là n'est pas le trait le moins fulgurant du génie de Schubert : réussir en si peu de semaines à cerner son fantasme personnel comme source de sa création et à nous le livrer libéré et accompli par sa musique. C'est cette reconnaissance mutuelle du Moi vécu et du Moi créateur qui est le romantisme même.
Brigitte Massin Franz Schubert aux éditions Fayard
J'adore cette écoute partagée avec Jean-François Zygel....Véritable dimension de cette symphonie à défaut de pouvoir l'écouter en salle de concert !!!
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