« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
lundi 19 octobre 2020
mardi 6 octobre 2020
dimanche 27 septembre 2020
Petit retour sur Saint Exupéry
En ressortant presque par hasard , deux Hors-séries parus en 2006 pour les 60 ans du Petit Prince avec chacun des sommaires extraordinaires pour réveiller nos souvenirs d'un homme exceptionnel pour les messages de courage d'amitié et de fraternité qu'il nous a laissés , souvenirs d'une vison du monde tournée vers les étoiles, souvenirs d'un grand homme qui s'est naturellement immortalisé dans l'image d'un enfant fragile porteur de toute la sagesse du monde.
Hors série "lire" 2006 avec des dessins inédits du Petit Prince
Hors- série du Figaro de 2006 avec des articles prestigieux sur la vie de l'aviateur , du poète, et de ses engagements.
lundi 3 août 2020
Chansons spéciales
Daran : Rêvé de rien
Paroles de la chanson Rêve De Rien par Daran
https://www.paroles.net/daran-et-les-chaises/paroles-reve-de-rien
Cette nuit j’ai rêvé de rien
Comme d’ailleurs la nuit dernière où j’avais
Rêvé de nulle part et comme demain
Où je n’vais rêver de personne.
Je m’ennuie docteur
J’aime plus mes jouets
Pourtant qu’est-ce que j’ai pu prendre mon pied quand je les ai faits
Fraternité beauté vie éternelle tout y passait
J’avais des rêves merveilleux
Mais plus j’y pense et plus je crois que je n’crois plus en eux
Mes baisses de forme c’est dû aux hommes j’ai plus confiance
Depuis qu’ils ne croient plus en moi
Depuis qu’ils n’y croient plus
Cette nuit j’ai rêvé de rien
Comme d’ailleurs la nuit dernière où j’avais
Rêvé de nulle part et comme demain
Où je n’vais rêver de personne.
Et parfois docteur
Parfois j’me fais peur
Il y a déjà ce que vous connaissez de mon passé
Pas de maman pas de femme à la maison dix milliards d’enfants
Même pas de père mon Père c’est moi
Reconnaissez que c’est pas facile pour un gars fragile
D’être à la fois le commencement et l(infini et tout ça
Depuis qu’ils ne croient plus en moi
Depuis qu’ils n’y croient plus
Cette nuit j’ai rêvé de rien
Comme d’ailleurs la nuit dernière où j’avais
Rêvé de nulle part et comme demain
Où je n’vais rêver de personne.
Vous voyez docteur
Si seulement je devais
Refaire ma vie dans un autre monde je n’ferais pas ça
A condition que ça existe
L’autre monde le nirvana toutes ces salades
Je ferais pas Dieu
J’ferais j’sais pas quoi
Chanteur sportif Lady Diana
J’ai juste envie d’y croire encore
Cette nuit j’ai rêvé de rien
Comme d’ailleurs la nuit dernière où j’avais
Rêvé de nulle part et comme demain
Où je n’vais rêver de personne.
samedi 4 juillet 2020
Rabindranath Tagore
Tagore et Romain Rolland
http://www.indiablognote.com/article-24217082.html
Citations :
https://www.kalimaquotes.com/fr/authors/rabindranath-tagore-quotes
Tagore et l'Inde
Le naufrage :
dimanche 8 mars 2020
Jacques Brel, Le plat pays
Verhaeren et les peintres
Théo van Rysselberghe (23.111862-13.12.1926)
Peintre Belge ,mouvement divisionniste ami d'Elisée Reclus et de Paul Signac , de Pissarro Et de Seurat
Voyage à Moroco |
La lecture (1903) |
Pointe St Pierre à Saint tropez |
Coucher de soleil aux Amblets |
peintre paysagiste ,
Divisionnisme, pointilliste
En 1888 séduit par les idéesanarchistes des français Felix Fénéon, Jean Grave, Maximilien Luce et Steinlen
Internationaliste , il fut très affecté par la première guerre mondiale et se rapprocha des pacifistes avec Romain Rolland.
Le château des papes à Avignon |
Falaises du calvados |
Collioure : les balancelles |
Paul Signac sur son bateau |
Au temps d'harmonie |
Peintre expressionniste Belge
Anarchiste Il fut aussi l'ami de Fernand Khnopff
Verhaeren publia sa monographie en 1908
Portrait au chapeau fleuri |
Nature morte aux huîtres |
Periode des masques |
Période des masques |
Peintre symboliste Belge, influencé par les préraphaélites , Edouard Burne Jones en particulier.
Influencera Gustav Klimt .
Paysage à Fosset |
Rain |
Sous les sapins |
Solitude(détail) |
Canal à Bruges |
Peintre Belge et épouse du poète
Portrait de l'artiste par j.Donnay |
Verhaeren écrivant à son bureau |
jeudi 13 février 2020
Verhaeren : L'amante
Les fils dorés des vents captent, en leurs réseaux,
Son aventure au loin sur la mer éclatante ;
Mon rêve est embarqué, sur une île flottante,
Avec de grandes fleurs et de chantants oiseaux.
Pistils dardés ! pollens féconds et fleurs trémières !
Un rut immense et lourd semble tanguer dans l'air ;
Les blancs magnolias sont des baisers faits chair
Et les senteurs des lys parfument la lumière.
Les pivoines, comme des coeurs
Rouges, brûlent dans la splendeur ;
L'air pantelle d'amour et ses souffles se nouent ;
L'ombre est chaude, comme un sein sous la joue ;
De larges gouttelettes
Choient des branches, infatigablement,
Et les roses et les iris vont se pâmant,
Sur des lits bleus de violettes.
Je me suis embarqué sur une île éclatante
De pampres verts et de raisins vermeils,
Les arbres en sont clairs et leurs branches flottantes
Semblent, de loin en loin, des drapeaux de soleil.
Le bonheur s'y respire, avec sa violence
De brusque embrasement et de torride ardeur.
Le soir, on croit y voir s'entremordre les fleurs
Et les torches des nuits enflammer le silence.
- Y viendras-tu jamais, toi, que mes voeux appellent
Du fond de l'horizon gris et pâle des mers,
Toi dont mon coeur a faim, depuis les jours amers
Et les saisons d'antan des enfances rebelles ?
Mon île est harmonique à ton efflorescence,
Où que tu sois accepte, ainsi que messagers
Partis vers ta beauté sans pair et ta puissance,
Les parfums voyageurs de ses clairs orangers.
Arrive - et nous serons les exaltés du monde,
De la terre, de la forêt et des cieux roux,
L'univers sera mien, quand j'aurai tes genoux
Et ton ventre et ton sein et ta bouche profonde,
A labourer sous mon amour fécond et fou.
Je me suis embarqué, sur une île gonflée
De grands désirs pareils à des souffles venus
D'un pays jeune et ingénu ;
Un fier destin les guide et les condense, ici,
Comme un faisceau de voix, d'appels, de cris,
Au coeur des batailles et des mêlées.
Les yeux des étangs bleus et l'extase des flores
Regarderont passer notre double beauté,
Et les oiseaux, par les midis diamantés,
Scintilleront, ainsi que des joyaux sonores.
Nous foulerons des chemins frais et flamboyants,
Qu'enlacera l'écharpe d'eau des sources pures,
Un air de baume et d'or que chaque aurore épure
Assouplira notre corps en les vivifiant.
Nos coeurs tendus et forts s'exalteront ensemble
Pour plus et mieux comprendre et pour comprendre encor
Sans avoir peur jamais d'un brutal désaccord
Sur la fierté du grand amour qui nous rassemble.
Nous serons doux et fraternels, étant unis.
Tout ce qui vit nous chauffera de son mystère ;
Nous aimerons autant que nous-mêmes la terre ;
Les champs et les forêts, la mer et l'infini.
Nous nous rechercherons, comme de larges proies,
Où tout espoir, où tout désir peut s'assouvir :
Prendre pour partager, et donner pour jouir !
Et confondre ce qui s'échange, avec la joie !
Oh ! vivre ainsi, fervents et éperdus,
Trempés de tout notre être, en les forces profondes
Afin qu'un jour nos deux esprits fondus
Sentent chanter en eux les grandes lois du monde.
mercredi 5 février 2020
Rysselberghe et Verhaeren
Theo van Rysselberghe1907 Jersey |
Le voyage
Le soir se fait, un soir ami du paysage,
Où les bateaux, sur le sable du port,
En attendant le flux prochain, dorment encor.
Oh ce premier sursaut de leurs quilles cabrées,
Au fouet soudain des montantes marées !
Oh ce regonflement de vie immense et lourd
Et ces grands flots, oiseaux d’écume,
Qui s’abattent du large, en un effroi de plumes,
Et reviennent sans cesse et repartent toujours !
La mer est belle et claire et pleine de voyages.
A quoi bon s’attarder près des phares du soir
Et regarder le jeu tournant de leurs miroirs
Réverbérer au loin des lumières trop sages ?
La mer est belle et claire et pleine de voyages
Et les flammes des horizons, comme des dents,
Mordent le désir fou, dans chaque coeur ardent :
L’inconnu est seul roi des volontés sauvages.
Partez, partez, sans regarder qui vous regarde,
Sans nuls adieux tristes et doux,
Partez, avec le seul amour en vous
De l’étendue éclatante et hagarde.
Oh voir ce que personne, avec ses yeux humains,
Avant vos yeux à vous, dardés et volontaires,
N’a vu ! voir et surprendre et dompter un mystère
Et le résoudre et tout à coup s’en revenir,
Du bout des mers de la terre,
Vers l’avenir,
Avec les dépouilles de ce mystère
Triomphales, entre les mains !
Ou bien là-bas, se frayer des chemins,
A travers des forêts que la peur accapare
Dieu sait vers quels tourbillonnants essaims
De peuples nains, défiants et bizarres.
Et pénétrer leurs moeurs, leur race et leur esprit
Et surprendre leur culte et ses tortures,
Pour éclairer, dans ses recoins et dans sa nuit,
Toute la sournoise étrangeté de la nature !
Oh ! les torridités du Sud – ou bien encor
La pâle et lucide splendeur des pôles
Que le monde retient, sur ses épaules,
Depuis combien de milliers d’ans, au Nord ?
Dites, l’errance au loin en des ténèbres claires,
Et les minuits monumentaux des gels polaires,
Et l’hivernage, au fond d’un large bateau blanc,
Et les étaux du froid qui font craquer ses flancs,
Et la neige qui choit, comme une somnolence,
Des jours, des jours, des jours, dans le total silence.
Dites, agoniser là-bas, mais néanmoins,
Avec son seul orgueil têtu, comme témoin,
Vivre pour s’en aller – dès que le printemps rouge
Aura cassé l’hiver compact qui déjà bouge –
Trouer toujours plus loin ces blocs de gel uni
Et rencontrer, malgré les volontés adverses,
Quand même, un jour, ce chemin qui traverse,
De part en part, le coeur glacé de l’infini.
Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages.
Le soir se fait, un soir ami du paysage
Où les bateaux, sur le sable du port,
En attendant le flux prochain dorment encor…
Oh ce premier sursaut de leurs quilles cabrées
Aux coups de fouet soudains des montantes marées !
mercredi 29 janvier 2020
Verhaeren: les Arbres
Flamboient, sous les couchants mortuaires d’automne,