réalisme
D'oû vient cette fascination pour ce tableau ?
Sur Wikipédia :
- En 1948, il peint Christina's World, tableau qui devint très vite célèbre. Il représente une jeune femme handicapée assise de dos sur un pré désert et, à l'horizon, une maison. Cette œuvre contient le formidable pouvoir suggestif de son auteur. L'atmosphère y est étrange, la posture du personnage tendue. On sent comme une menace dans ce paysage. Wyeth montre un monde où planent l'incertitude et l'attente.
Ce que je trouve d’extraordinaire dans cette peinture c’est cette formidable leçon de vie qu’elle donne.
RépondreSupprimerLe monde de la ville et de la vie donc, placé au loin,en hauteur, qui apparait comme difficile à atteindre pour cette jeune fille située en contrebas du terrain et qui de plus a des difficultés à sa déplacer. Et cette envie que moi spectateur qui aimerait l’aider mais qui de par ma position externe au tableau est impuissant à agir.
En fait l’être humain n’est pas grand-chose, il se sent petit lorsqu’il est hors d'un l’environnement confortable. Mais heureusement il a pour lui sa faculté d’adaptation qui lui permet d’accepter sa condition, et continuer ainsi à vivre même si les conditions sont difficiles.
Merci Charlie pour cette sensible observation sur l'empathie que le peintre a su nous suggérer. Votre interprétation de l'oeuvre est aussi une leçon de courage et de résistance à l'adversité .Cette jeune fille qui tend de tout son être vers cet inaccessible lointain et mystérieux à la limite de son horizon . Attachée à la terre par son handicap elle semble sur le point d'entreprendre ce long parcours difficile pour atteindre son but . La torsion du corps dans cette attitude inhabituelle transmet à l'oeuvre son intensité dramatique en venant s'ajouter à la distance qui sépare les deux éléments essentiels de l'oeuvre , la jeune fille et les maisons. En plaçant les habitations à l’extrême limite du bord supérieur du tableau qui semble à peine pouvoir les contenir, Wyeth figure l’inaccessible et aussi la force d'attraction de l'objet désiré lequel , tout comme la seconde maison dont les bases s'enfoncent déjà sous l'horizon , pourrait bientôt disparaitre .
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