Je ne jugerai pas ici de l'histoire . Elle m'a beaucoup fait rêver J'y ai beaucoup cru et je crois bien que j'y crois encore .. Mais je ne peux que me réjouir de la fin imminente d'un embargo qui met une population à genoux...
Peut être irai-je un jour ..... pour constater de mes propres yeux , le passé s'il reste encore des traces et de toute manière les splendeurs d'une île à laquelle s'accrochent les souvenirs d'un exotisme livresque .
Certains pourtant ont connu là-bas la mélancolie qui inspire souvent les plus belles pages de la littérature comme ici qui nous fait regretter amèrement le renoncement à l'écriture .
vendredi 4 mars 2011
Déprime à Cuba
Je passai le mois de juillet 2010 dans la ville de
La Havane, sur Cuba. J'y déprimai gravement, et
ma production littéraire à cette époque – ou de cette époque – se limita à quelques nombreuses notes dont la teneur
jamais ne s'écarta du cadre religieux ou, plus précisément, protestant
luthérien et austère. Toujours est-il que de cette mauvaise passade, je ne me
ressouviens que de ce dont je traite dans le récit suivant. Le reste de ce que
je vécus à Cuba jamais ne se présenta à moi à
nouveau.Mes pieds, sur les routes bétonnées, brûlaient. En arrivant dans la ville, je m'étais mis dans la tête de faire comme les romains, c'est-à-dire de marcher toujours nus pieds, mais à présent leur plante brûlait. Je devais marcher rapidement en vue d'éviter que mes pieds ne fussent en contact trop longuement avec les trottoirs chauds et asphaltés du Malécon. Il faisait trente-sept degrés à La Havane. Sur la côte du Malécon, il faisait sec et venteux. De là où j'étais, en côtes, à cinq mètres en contre-haut des rivages, j'apercevais quelques baigneurs hardis, et l'océan lisse comme de l'huile s'étendait face à moi. À l'horizon, l'huile bleutée décrivait un arc de cercle horizontal. Le ciel grisâtre ne menaçait personne ; au-derrière de moi d'où j'étais venu nus pieds, il y avait un grand hôtel cinq étoiles El Presidente. À son flanc tourné vers l'océan, on avait disposé une chute d'eau que l'on avait dû reconstituer. Deux grand-routes bétonnées et larges, chacune à sens unique, et quelques commerces étaient posés en face de la chute et du « Presidente ». En haut de l'allée, il y avait une banque dans laquelle je n'avais pas été en mesure de retirer un centime, ni avec ma carte de crédit ni avec ma carte prépaiement. Entre chaque bâtiment, il y avait des palmiers et des platanes fouettés par le vent.
[....]
http://litterale-infortune.blogspot.fr/2011/03/nouvelles.html
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