Cinq raisons de revoir le sang d'un poète
« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
samedi 29 novembre 2014
samedi 22 novembre 2014
jeudi 20 novembre 2014
Giacomo Puccini
Portrait du compositeur par Rietti |
Quelques jours consacrés à l'artiste et à son oeuvre :
Né à Lucques en Toscane en 1858 , mort à Bruxelles en 1924.
Issu d'une famille de musiciens depuis cinq générations . Plutôt destiné à la musique religieuse dans la tradition familiale il choisit de se consacrer à la musique lyrique après avoir entendu l'Aïda de Verdi qui fut pour lui une révélation. D'abord romantique , il contribue à l'expression du vérisme dans la musique italienne, style qui s'inspire du mouvement littéraire français (Naturalisme de Balzac Maupassant et Zola ). et du réalisme russe de Tolstoi et Dostoievski.
Ses principaux opéras :
Edgar : première représentation à la Scala de Milan en 1889
Manon Lescaut:: première à Turin en 1893
La Bohême : première représentation à Turin en 1896
Tosca : Première à Rome en 1900
Madame Butterfly : première à la Scala de Milan en 1904
La fanciulla de l'Ouest : première au Metropolitan Opera House de New York en 1910
La Rondine (l'hirondelle): Première à Monte-Carlo en 1917
Le Trittico (le triptyque ) avec Il Tabarro (La Houppelande ), Suor Angelica, Gianni Schicchi : première au Metropolitan Opera House de New York en 1918.
Turandot (inachevé ) terminé après la mort du compositeur par Franco Afano : première à la Scala de Milan en 1926
G. Puccini sur Citadelle
La Bohème
Le triptyque |
Katia Ricciarelli : Manon Lescaut |
La Callas dans le role de Tosca |
Turandot couverture d'une partition |
jeudi 13 novembre 2014
Le voile de Tanit
Le voile de Tanit ( poème de A . Glatigny)
Le voile de Tanit
À Gustave Flaubert.
Ainsi mourut la fille d’Hamilcar
pour avoir touché au manteau de Tanit. (G. Flaubert Salammbo)
Quand elle eut, de sa main curieuse, touché
Au manteau de lumière et d’étoiles broché ;
Quand ses yeux éperdus et troublés, que dilate
Le désir, eurent bu l’azur et l’écarlate
Du voile redoutable aux regards des mortels ;
Ainsi que la victime aux marches des autels
Frémit, et sent déjà l’approche de la flamme,
La fille d’Hamilcar blêmit, et rendit l’âme.
Ô lambeaux glorieux de pourpre ! voiles saints
Qui tombez lentement et dérobez les seins
De la Muse héroïque à la voix éternelle !
Malheur au sacrilège impur, dont la prunelle
A réfléchi vos plis droits et silencieux
Qui bravent les efforts du vent, dans les grands cieux !
Son cœur tressaillera dans une angoisse affreuse,
Il descendra vivant dans la mort ténébreuse,
Expiant le forfait d’avoir, un seul instant,
Essayé d’assouvir son désir insultant !
Seuls, les initiés élus qui savent lire
Dans les livres sacrés et font vibrer la Lyre
Ont droit de contempler le voile de Tanit,
Et de baiser, parfois, les degrés de granit
Qui conduisent au temple auguste où la lumière
Émerge en fusion de l’aurore première !
Et, lorsque gravement ils marchent parmi nous,
Les hommes prosternés embrassent leurs genoux
Et baissent, éblouis par le reflet des gloires,
Leurs paupières qu’emplit le flot des ombres noires !
Ainsi mourut la fille d’Hamilcar
pour avoir touché au manteau de Tanit. (G. Flaubert Salammbo)
Quand elle eut, de sa main curieuse, touché
Au manteau de lumière et d’étoiles broché ;
Quand ses yeux éperdus et troublés, que dilate
Le désir, eurent bu l’azur et l’écarlate
Du voile redoutable aux regards des mortels ;
Ainsi que la victime aux marches des autels
Frémit, et sent déjà l’approche de la flamme,
La fille d’Hamilcar blêmit, et rendit l’âme.
Ô lambeaux glorieux de pourpre ! voiles saints
Qui tombez lentement et dérobez les seins
De la Muse héroïque à la voix éternelle !
Malheur au sacrilège impur, dont la prunelle
A réfléchi vos plis droits et silencieux
Qui bravent les efforts du vent, dans les grands cieux !
Son cœur tressaillera dans une angoisse affreuse,
Il descendra vivant dans la mort ténébreuse,
Expiant le forfait d’avoir, un seul instant,
Essayé d’assouvir son désir insultant !
Seuls, les initiés élus qui savent lire
Dans les livres sacrés et font vibrer la Lyre
Ont droit de contempler le voile de Tanit,
Et de baiser, parfois, les degrés de granit
Qui conduisent au temple auguste où la lumière
Émerge en fusion de l’aurore première !
Et, lorsque gravement ils marchent parmi nous,
Les hommes prosternés embrassent leurs genoux
Et baissent, éblouis par le reflet des gloires,
Leurs paupières qu’emplit le flot des ombres noires !
(Albert Glatigny 1839-1873)
dimanche 9 novembre 2014
Le groupe des six
Un groupe qui réunit entre 1916 et 1923 , autour de Jean Cocteau et d'Eric Satie, six compositeurs voulant se démarquer de l'influence de l'impressionnisme et du wagnerisme.
Les musiciens associent à leur mouvement des écrivains comme Cocteau et Raymond Radiguet et des peintres Marie Laurencin, Irene Lagut et Valentine Gross. Le groupe éclate avec le départ de Louis Durey.
On peut penser que le nom donné à ce groupe est un écho à celui donné au groupe des cinq , groupe russe.(Borodine, Cui, Balakirev, Rimski Korsakov et Moussorgsky.)
Georges Auric 1899-1983
Louis Durey : 1888-1979
Arthur Honegger : 1892-1955
Darius Milhaud : 1892-1974
Francis Poulenc : 1899-1963
Germaine Tailleferre : 1892--1983
Les musiciens associent à leur mouvement des écrivains comme Cocteau et Raymond Radiguet et des peintres Marie Laurencin, Irene Lagut et Valentine Gross. Le groupe éclate avec le départ de Louis Durey.
On peut penser que le nom donné à ce groupe est un écho à celui donné au groupe des cinq , groupe russe.(Borodine, Cui, Balakirev, Rimski Korsakov et Moussorgsky.)
Georges Auric 1899-1983
Louis Durey : 1888-1979
Sonatine pour flute et piano opus 25
Arthur Honegger : 1892-1955
Darius Milhaud : 1892-1974
Francis Poulenc : 1899-1963
Germaine Tailleferre : 1892--1983
léo ferré - avec le temps
Qu'y a-t-il de plus triste que la mort d'une passion ?
Je ne connais pas de Vérité plus vraie , ni de plus déprimante .
mardi 4 novembre 2014
Raphaël, Madone à la perle .
Souvenez-vous de mon article du 3 septembre 2011 !!
Il pourrait être de Raphaël ...
Je regrettais de ne pouvoir l'attribuer avec certitude à Raphaël
J'ai enfin trouvé les informations que je cherchais .
Elle est bien de Raphaël !
Cette Madone à la Perle dormait dans les réserves d'un musée de Modène. Ce n'était qu'un petit tableau considéré comme banale copie conservée dans une cave par la Galleria Estense.
Ce Raphaël avait été oublié dans les réserves ..... Dominique Legrand
dimanche 2 novembre 2014
Serguei Rachmaninoff , concerto pour piano n°2
« Je ne suis vraiment moi-même que dans la musique. La musique suffit à
une vie entière. Mais une vie entière ne suffit pas à la musique. »
Sergueï Rachmaninov.
L'un des plus typique représentant de la deuxième génération de
musiciens russes (après Glinka , Cui, Balakirev, Borodine, Rimsky
Korsakov, Moussorgsky puis Tchaïkovsky) Il délaisse le nationalisme de
ses prédécesseurs et aspire à une musique à la fois « universellement
russe » et pure – une musique en soi essentiellement mélodique inspirée
de l'esprit russe voué traditionnellement au chant, et non pas un art «
anecdotique ».
Par ses options mélodiques il reste toutefois en partie fidèle à Tchaikovsky dans un style post-romantique . On l'apparente aussi, pour certaines de ses partitions aux poètes symbolistes russes de son époque qui pratiquaient « une sorte de lyrisme sans objet réel, d'émotion à l'état pur, détachée de son prétexte » .
Longtemps ne lui fut reconnu par le milieu musical que sa virtuosité de pianiste ou de brillant chef d'orchestre mais la popularité acquise immédiatement auprès du public s'est depuis largement confirmée.
http://www.citadelle-fr.com/musique/serguei-rachmaninov/serguei-rachmaninov
PianoHélène Grimaud
Par ses options mélodiques il reste toutefois en partie fidèle à Tchaikovsky dans un style post-romantique . On l'apparente aussi, pour certaines de ses partitions aux poètes symbolistes russes de son époque qui pratiquaient « une sorte de lyrisme sans objet réel, d'émotion à l'état pur, détachée de son prétexte » .
« La musique vient du coeur et ne parle qu'au coeur ; elle est amour ! La soeur de la Musique est la Poésie et sa mère est le Chagrin. » Sergueï Rachmaninov, 1932.A ses options il devra d'être tenu à l'écart du mouvement plus résolument tourné vers des sonorités et des recherches nouvelles de Stravinsky , Scriabine et Prokofiev, et d'être souvent contesté par les critiques, aussi bien à l'Est qu'aux Etats Unis où il s'était réfugié après la révolution de 1917, pendant laquelle sa famille fut très éprouvée .
Longtemps ne lui fut reconnu par le milieu musical que sa virtuosité de pianiste ou de brillant chef d'orchestre mais la popularité acquise immédiatement auprès du public s'est depuis largement confirmée.
http://www.citadelle-fr.com/musique/serguei-rachmaninov/serguei-rachmaninov
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