J'entreprends   une grande  aventure  : relire  ou  plus exactement  lire  ce monument de la  littérature, que  je ne me souviens  pas  d'avoir   jamais  lu  en  entier . Les  premières  pages sont  déjà   un  ravissement   ,  un  plaisir   comme celui  de  retrouver   un  vieil  ami .  
quelques pages plus loin :
"Dans une nuit d'orage, au milieu des montagnes, sous la voûte de feu des eclairs, parmi les sauvages grondements de la foudre et des vents, je pense à ceux qui sont morts et à ceux qui mourront, à cette terre tout entière que le vide enveloppe, qui roule au sein de la mort, et qui mourra bientôt. A tout ce qui est mortel j'offre ce livre mortel , dont la voix cherche à dire : "Frères, rapprochons-nous, oublions ce qui nous sépare, ne songeons qu'à la misère commune où nous sommes confondus ! Il n'y a pas d'ennemis, il n'y a que des misérables; et le seul bonheur durable est de nous comprendre mutuellement pour nous aimer : -intelligence, amour - seul éclair de lumière qui baigne notre nuit, entre les deux abîmes, avant, après la vie.Extrait de la préface à l'édition de 1931
A tout ce qui est mortel - à la mort qui égalise et pacifie - à la mer inconnue où se perdent les ruisseaux innombrables de la vie, j'offre mon oeuvre et moi ."
quelques pages plus loin :
Avec une pensée particulière pour AlmaSoror si par hasard il lui arrive encore de passer par ici."Toujours montrer l'Unité humaine, sous quelqiues formes multiples qu'elle apparaisse. Ce doit être le premier objet de l'art, comme de la science. C'est l'objet de Jean-Christophe."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire