http://culturebox.francetvinfo.fr/theatre/theatre-contemporain/l-aigle-a-deux-tetes-le-drame-romantique-de-jean-cocteau-revient-sur-scene-251667
« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
mardi 13 juin 2017
Jean Cocteau :L'Aigle à deux têtes (1948) - Edwige Feuillère, Jean Marais (Eng Sub)
L'Aigle à deux têtes (1948) - Edwige Feuillère, Jean Marais (Eng Sub)
Et sa version au théâtre du Ranelagh au début de l'année 2017
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lundi 12 juin 2017
Jean Cocteau
(1889-1963)
Poète écrivain dramaturge cinéaste peintre français
Né dans une famille bourgeoise de la région parisienne.
Poète écrivain dramaturge cinéaste peintre français
Né dans une famille bourgeoise de la région parisienne.
Son père se suicide en 1898 (il avait 9 ans)
Premier poème à 20 ans , ( qu'il désavouera plus tard)
Il se passionne très vite pour le théâtre, mène une vie de bohème et fréquente les milieux artistiques et mondains
Avec la rencontre de Diaghilev dont les ballets russes l'enchantent, il se rapproche de l'avant-garde cubiste et futuriste et rompt avec la poésie conventionnelle.
En 1913 il soutient Stravinsky lors de la première du Sacre du Printemps qui provoque un scandale.
Première guerre mondiale ; il participe comme auxiliaire mais est rapidement démobilisé en raison de sa santé fragile.
On le voit en 1916 à Montparnasse avec Modigliani, Apollinaire Max Jacob , Paul Reverdy, Blaise Cendrars .
En 1916, création du Groupe des Six (formation musicale réunissant :
• Georges Auric (1899-1983)
• Louis Durey (1888-1979)
• Arthur Honegger (1892-1955)
• Darius Milhaud (1892-1974)
• Francis Poulenc (1899-1963)
• Germaine Tailleferre (1892-1983)..... et dont Eric Satie est le mentor.
Participe au mouvement Dada (1916 -1921,22)
Il fait la connaissance de Picasso qu'il emmène chez Diaghilev.
1918 Mort d'Apollinaire .
Il fonde avec Cendrars les éditions de la Sirène Se brouille temporairement avec Stravinsky.
1919 :Rencontre Raymond Radiguet (1903-1923) dont il découvre le talent de poète et de romancier. Il le soutient notamment dans l'écriture de son roman « le diable au corps » puis « Le bal du comte d'Orgel)
Dépendance à l'opium contre laquelle il devra lutter toute sa vie .
1923 : Thomas l'imposteur ( Roman )
Raymond Radiguet meurt en 1923 . Certains de ses proches lui reprochent son attitude lors de ces circonstances
Période de dépression
Dans les années 20 il s'associe à M. Proust , André Gide et M Barrès
Conversion au catholicisme en 1925
Avec la rencontre de Diaghilev il s'est rapproché de l'avant-garde cubiste et futuriste
Influence de Picasso, Satie, Apollinaire André Breton , Philippe Soupault dont naîtra le surréalisme.
1929 : Les enfants terribles
1930 le sang d'un poète (film )
Rencontre Jean Marais .
1934 : Mythologie avec des lithographie de De Chirico ( Poésie)
1934 : la machine infernale
1938 : les parents terribles
Role ambigu durant la seconde guerre mondiale
1943 : l' Eternel retour Scénariste ppur le film de Jean Delannoy
1944 : l'aigle à deux têtes (film)
Devient une référence cinématographique
1946 : le jeune homme et la mort (Ballet)
1946 : la belle et la bête (film)
1950 : Orphée
Fréquente Matisse qui l'engage à s'exprimer par le dessin et la peinture
Compose des fresques et des mosaïques sur des thèmes mythologiques et bibliques
Il fréquente Picasso , Charlie Chaplin , Edith Piaf
En 1960 Testament d'Orphée
Il meurt d'une crise cardiaque en 1963 à 74 ans après avoir appris le décès d'Edith Piaf .
(les oeuvres citées ne sont qu'une infime partie de sa production artistique dans les différents domaines )
Jean Cocteau : Clair -obscur
Le 11 février 1955
Cher Monsieur,
Depuis de longues semaines votre livre n'a pas quitté la table et comme je ne quitte guère ma table, bien souvent je suis allé chercher ma part de lumière dans votre Clair-Obscur. Les poèmes me furent des étincelles au milieu de la misère de mes tâches. Je retrouvais des flammes éteintes par les algèbres. Toute cette semaine lisant la relativité de Tolman je m'arrêtais quand le livre m'arrêtait et pour reprendre courage je lisais du Cocteau. Je rêvais à des choses qui ne sont plus de mon âge. Les "pollens indécents" ressuscitaient des fleurs qui ne sont plus . [...]
Ainsi Clair-Obscur m'a donné des vacances et des pensées. Excusez-moi d'avoir été si long à vous remercier. J'espère que par le détour de Monaco ma lettre vous parviendra. Qu'elle vous dise, cher Monsieur, ma bien vive sympathie.
Gaston Bachelard
De tous les partis...
De tous les partis mon parti
Est le seul que je veuille prendre
A quel vainqueurpuis-je me rendre
Lorsque de moi tout est parti ?
Muses dans vos sombres usines
Savais-je que vous me feriez
Une couronne de lauriers
Plus féroces que des épines .
Aujourd'hui...
Aujourd'hui, c'est demain et hier qui s'épousent
Demain c'est hier jeune et hier demain vieux
Implacable travail de trois Parques, jalouses
D'un secret emmêlant les dates et les lieux.
Leur tâche à notre sort les laisse indifférentes
Car on n'en peut rien voir sur l'envers du tissus.
Elles travaillent vite et nous paraissent lentes
Et ce que nous cachons s'y brode à notre insu.
Il faudrait...
Il faudrait de ma nuit atteindre les écluses
Les ouvrir et traquer les muses dévêtues
L'injurier de feux jusqu'à ce que ces muses
Perdissent leur dégaine antique de statues
Je vivrais enfin calme et ce serait leur tour
De trébucher d'aller s'aveugler aux lumières
Entre elles de se battre et de mettre en plein jour
Leur visage de torche où flambe une crinière.
Je vivrais calme enfin et je regarderais
Un cheval maladroit à déployer ses ailes
Les neuf soeurs de la nuit se déchirer entre elles
Et ces dames criant leurs augustes secrets.
du recueil de poésies Clair-Obscur. (1954)
mercredi 7 juin 2017
Le mur invisible
Film allemand de Julian Roman Pölsler (2012) avec Martina Gedecx
d'après le roman de l'écrivaine autrichienne Marlen Haushofer (1963
Presentation par Actes Sud ; http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/le-mur-invisible.
Sans doute faudrait-il lire le roman . Le fim de Pösler est puissant , à la hauteur d'un conte philosophique sur le sens de la vie (pourquoi vivre?) et sur l'une des réponses possibles : la responsabilité de l'autre, fut-il un animal, plutôt que le renoncement .
Musique et images ajoutent à la qualité de ce film magnifiquement interprété .
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