« Que serait un monde sans la musique ? », disait un certain… « Que serait un monde sans images, sans couleurs, sans les mots ? Que serait l’homme sans émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; sitôt qu’on le touche, il résonne. » – de Béranger
jeudi 28 novembre 2013
Les ondes Martenot
Un site à voir absolument si cet instrument magique vous interesse
http://www.cslevine.com/ondes/Ondes_4.htm
Les principaux compositeurs qui l'ont utilisé
Leurs oeuvres et d'autres
Des CD , des liens etc
Sur wikipedia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ondes_Martenot
Selon Marie Lechner journaliste pour Libération : Il n'existerait plus dans le monde que 70 exemplaires de cet instrument menacés de disparaitre depuis le décès de son inventeur en 1980 et l’arrêt de la production en 1988 "le chant des ondes sur la piste de Maurice Martenot ,le 28 novembre 2013 au Forum de l'image Paris 1er.
et encore un site intéressant sur le sujet : http://cafemusique.wordpress.com/2010/11/11/les-grandes-ondes/
dimanche 24 novembre 2013
Eternité... transhumanisme...
En discussion sur le transhumanisme , une réflexion revient souvent : "Je n'aimerais pas vivre trop longtemps" , ou "vivre une éternité serait bien trop long" , "que ferait-on d'une éternité ?"
Dans un registre poétique ou littéraire ces réflexions sont séduisantes , et semblent inspirées par la sagesse ou le bon sens commun . Le thème en est souvent repris à l'instar de J.R.R. Tolkien qu'on ne peut ranger parmi les pessimistes ou stoïques !
A priori , ça semble sonner juste mais d'un autre coté j'ai bien envie de trouver cette idée absurde.: Qui en pleine possession de ses moyens pourrait refuser l'éternité en bannissant de son futur l'échéance de la mortalité ?
[...]
La Mort et le Bûcheron
Un pauvre
Bûcheron tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier, et la corvée
Lui font d'un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la mort, elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire
C'est, dit-il, afin de m'aider
A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes.
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier, et la corvée
Lui font d'un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la mort, elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire
C'est, dit-il, afin de m'aider
A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes.
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.
Jean de La Fontaine
(1621-1695)
mercredi 20 novembre 2013
Les Orgueilleux – J.-P. Sartre, à Yves Allégret
Sortie :
Novembre
1953.
Réalisation :
Yves Allégrert, Rafael E. Portas.
Scénario :
Jean Auranche.
Musique :
J.-P. Misraki.
Interprétation :
Michèle Morgan &
Gérard Philipe.
Synopsis
Médecin
français ayant sombré dans l’alcoolisme après la mort de sa
femme dont il se sent responsable, Georges (Gérard Philipe) s’est
réfugié dans un petit village mexicain. Alors qu’il n’attend
plus rien de la vie, Georges voit débarquer un jeune couple de
touristes, Tom et Nellie (Michèle Morgan). Le décès de Tom à son
arrivée dans le village annonce une épidémie de méningite
cérébrospinale et laisse Nellie sans aucune ressource dans le
village ravagé par la maladie. Ces circonstances extrêmes
rapprochent Nellie et Georges au milieu des menaces de déchéances
sociale mais aussi morale.
Un mélo disent certains ; pour moi un grand film, de ceux qui
vous laissent des souvenirs lumineux.
Quand
j’ai découvert sa genèse, lointaine adaptation d’une nouvelle
de J.-P. Sartre, j’ai d’abord crié au miracle. Était -il
possible de trouver une telle dose de sentiments chez notre
philosophe existentialiste ?
J’ai
vite déchanté quand j’ai lu qu’il avait renié la version
d’Yves Allégret et je me suis précipitée sur la nouvelle.
Les
choses se sont remises à leur place : il y avait Typhus
de Sartre d’une part et Les Orgueilleux d’Yves
Allégret d’autre part, même si les héros portant les mêmes
prénoms évoluaient dans une trame comparable. L’imaginaire
pouvait bien leur avoir fait suivre les mêmes chemins, les avoir
inscrits dans un même dessin, une cartographie existentielle
comparable, ils ne pouvaient être confondus.
Il
existe entre eux cet abîme qui sépare un humaniste d’un
existentialiste blasé.
Le
juste.
|
Peu importe celui dont je me sens le plus proche (les heures de nos
vies décident) mais ces personnages sont des possibles l’un comme
l’autre tout aussi improbables ou tout aussi hypothétiquement
crédibles.
Disjoignons-les
donc comme les créatures de deux récits indépendants. Il est
certain que si Typhus prête davantage à la réflexion,
le film d’Allégret fait du bien en flattant notre fibre
sentimentale toujours éprise de rédemption.
Je ne
pense pas que la nouvelle de Sartre dans un premier temps envisagée
au cinéma par Delannoy ait été finalement mise en scène. Quel
dommage ! Conçue dans la forme d’un scénario par Sartre,
c’est une œuvre cinématographique « clé en mains ».
Encore une question : pourquoi ce titre choisi par Yves
Allégret ?
Les
Orgueilleux.
Les
prédateurs à l’affût des faiblesses.
Danser
jusqu’à l’épuisement pour l’oubli dans une bouteille de
Tequila.
Conscience,
défi, résistance.
jeudi 14 novembre 2013
lundi 4 novembre 2013
La Solitude vue par Brel: "SEUL"
http://www.youtube.com/v/hojH5St62bw?version=3&autohide=1&autoplay=1&showinfo=1&attribution_tag=4yr3jtWOSyafJydBvW0hiw&feature=share&autohide=1
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