Maxim Vengerov - Sibelius -
Concerto pour violon Adagio di molto
Tu m’as quitté
Tu m’as quitté par toutes les portes
Tu m’as laissé dans tous les déserts
Je t’ai cherchée à l’aube et je t’ai perdue à midi
Tu n’étais nulle part où j’arrive
Qui saurait-dire le Sahara d’une chambre sans toi
La foule d’un dimanche où rien ne te ressemble
Un jour plus vide que vers la mer la jetée
Le silence où j’appelle et tu ne réponds pas
Tu m’as laissé dans tous les déserts
Je t’ai cherchée à l’aube et je t’ai perdue à midi
Tu n’étais nulle part où j’arrive
Qui saurait-dire le Sahara d’une chambre sans toi
La foule d’un dimanche où rien ne te ressemble
Un jour plus vide que vers la mer la jetée
Le silence où j’appelle et tu ne réponds pas
Tu m’as quitté présent immobile
Tu m’as quitté partout tu m’as quitté des yeux
Du cœur des songes
Tu m’as quitté comme une phrase inachevée
Un objet par hasard une chose une chaise
Une villégiature à la fin de l’été
Une carte postale dans un tiroir
Je suis tombé de toi toute la vie au moindre geste
Tu ne m’as jamais vu pleuré pour ta tête détournée
Ton regard au diable de moi
Un soupir dont j’étais absent
Tu m’as quitté partout tu m’as quitté des yeux
Du cœur des songes
Tu m’as quitté comme une phrase inachevée
Un objet par hasard une chose une chaise
Une villégiature à la fin de l’été
Une carte postale dans un tiroir
Je suis tombé de toi toute la vie au moindre geste
Tu ne m’as jamais vu pleuré pour ta tête détournée
Ton regard au diable de moi
Un soupir dont j’étais absent
As-u jamais eu pitié de ton ombre à tes pieds
Louis Aragon
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