Anton Bruckner Symphony No.7 II Adagio. Sehr feierlich und sehr langsam 1
« Malheur à l’homme qui, dans les premiers moments d’une liaison d’amour, ne croit pas que cette liaison doit être éternelle. Malheur à qui dans les bras de la maitresse qu'il vient d'obtenir, conserve une funeste prescience, et prévoit qu'il pourra s'en détacher ! Une femme que son coeur entraine a dans cet instant , quelque chose de touchant et de sacré. Ce n'est pas le plaisir, ce n'est pas la nature, ce ne sont pas les sens qui sont corrupteurs; ce sont les calculs auxquels la société nous accoutume, et les réflexions que l'expérience fait naître. »
(Benjamin Constant ,Adolphe chap. III)
"Guai all'uomo che, nei primi momenti di una relazione d'amore, non credo eterna quella relazione ! Guai a colui che, tra le braccia di un'amante che ha appena conquistato, conserva una prescienza funesta e prevede di potersene staccare ! Una donna trascinata dal suo cuore ha in quel momento qualcosa di sacro e di commovente. Non è il piacere, non è la natura,non sono i sensi a corromperci : sono i calcoli ai quali la società ci avvezza , le riflessioni provocate dall'esperienza. Amai , rispettai mille volte più Ellenoredopo che mi si fu concessa. "( extrait de l' Alfabeto dell'Amore de Luigi La Rosa)
Benjamin Constant ajoute au chapitre V
« C’est un affreux malheur de n’être pas aimé quand on aime ; mais c’en est un bien plus grand d’être aimé avec passion quand on n'aime plus. »
Pourtant faut -il lire dans sa Réponse sur laquelle se termine son livre , la conclusion définitive à ces alternatives :
Adolphe pose la question fondamentale de la responsabilité en matière amoureuse. L'une des phrases les plus connues du roman claque comme une sentence sans appel : 'La grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le coeur qui l'aimait" (Réponse)
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