Luc Romann celle que j'attendais - Edward Hopper Cafeteria
Celle que j’attendais
Celle que j’attendais , ne viendra plus ce soir
Sans doute les vitrines, débordaient de dentelles.
Et combien de miroirs, l’auront trouvée si belle .
Et pour combien de ses yeux, se seront faits miroirs .
Celle que j’attendais ne viendra plus à temps
Pour empêcher ma tête de rouler dans l’espace.
Comme vont mes pensées comme les heures passent
Je suis dans cette vie un bourgeon sans printemps.
Sans doute était trop long d’elle à moi le chemin.
J’ai mesuré la ville avec mon impatience.
Voyez comme l’amour engendre la méfiance.
J’ai mesuré ce soir en surveillant demain.
Pour empêcher mon cœur d’’éclater dans la nuit,
J’ai besoin d’un regard , d’une bouche qui danse.
Je vis au bout des fleurs, et les vents me balancent
Qui m’attend dans la terre qui dans les nues me suit.
Celle que j’attendais n’est pas venue ce soir,
La ville est en voyage et joue à la pétanque.
Quelque part dans les cieux, pas un astre ne manque
Des ombres sur des bancs m’invitent à m’asseoir.
Celle que j’attendais n’est pas venue à temps.
J’existe dans des rêves qui me servent de monde.
Ignorant tout des jours , des heures et des secondes,
Je suis dans cette vie un moment qui attend .
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