Vient de paraître : Noir souci de René Ceccatty sur l'amitié de Léopardi et Ranieri :(Je n'ai pas encore lu... )
Présentation de l'éditeur:
Une passion chaste, ainsi peut-on définir le lien qui unit Giacomo Leopardi et Antonio Ranieri dès leur . Le premier, philosophe et poète, avait à peine plus de trente ans. Mais son génie étouffait dans son environnement familial. Le second, révolutionnaire napolitain en cavale, avait une vingtaine d'années. Ils fuient Florence où pourtant Leopardi est admiré par un cercle d'intellectuels et s'installent ensemble à Naples où les attend le choléra. Le destin du plus grand écrivain romantique italien, mourant dans les bras d'un jeune homme dont, disait-il, "seule la foudre de Jupiter pourrait le séparer", a suivi un cours romanesque. J'ai voulu comprendre cet amour étrange, auquel se mêlent la création poétique, le combat politique et la maladie. Leur histoire est devenue une part de la mienne.Critique de Robert Maggiori dont j'apprécie toujours les articles, sur " Libération" du 28 Avril : :
... La question de la nature des rapports entre le poète-philosophe et le jeune historien napolitain , avec lequel il partagea la dernière saison de sa courte vie , s'est toujours posée. Les manuels- reprenant le titre du mémorial de Ranieri- parlent de solidazio, terme intraduisible, évoquant une union, un commerce, une entente, une fédération , sinon un "syndicat" . Pourtant il n'y a rien de plus indécidable que le sentiment qui lie les deux jeunes hommes. Ce sont les arcanes de cet amour qu'explore dans Noir souci René de Ceccaty , grand connaisseur de littérature italienne, biographe de Pasolini ou de Moravia....
Ceccatty use de toute la palette des sentiments pour tenter de peindre l'amour d'Antonio et Giacomo. Même ceux qui n'existent pas . Le bonheur de l'homme écrit Leopardi ne peut consister dans ce qui est réel , mais seulement dans le rêve et l'illusion. Aussi précise René Ceccaty "est-ce l'absence de corps qui permet la relation" et la fait durer pour ainsi dire jusqu'à la mort - de la même manière que "la grâce est dans le temps" quand "la beauté est dans l'instant" .
(R. Maggiori)
René Ceccatty propose également une nouvelle traduction de Canti aux éditions "Rivages"
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