Revenons encore une fois à Schubert .
Elena trop imprégnée de l'esprit du compositeur , ne pouvait persister longtemps dans ses illusions .
Il lui fallut beaucoup de temps , beaucoup de larmes et beaucoup de souffrances pour accepter le fait qu'il ait disparu définitivement de sa vie .
Un dénouement plus tragique lui eut paru plus conforme à l'idée qu'elle se faisait de sa chute .
Elle n'ajouta qu'un bémol à sa vision du monde .
Son orgueil finalement très relatif , cessa de lui masquer la triste réalité des choses . Elle s'était laissée aller à un rêve impossible et aussi dérisoire . L'auréole dont elle avait coiffé Emiliano n'était formée que de ses fantasmes nourris par son ennui infini . Au rythme de cette andantino qui laisse exploser sa révolte en son milieu, elle sut aussi calmer sa vaine fureur et elle reprit son chemin avec un peu plus de modestie . Modérant autant qu'elle le pouvait ses enthousiasmes , elle adopta une allure qui n'était plus que tristement tranquille .
Il ne lui avait pris que ses illusions , trompé sans scrupules sa confiance naïve .
Dans un schéma d'une banalité navrante , elle n'avait été qu'un jouet , mais bien consciente de la facilité avec laquelle elle s'était abandonnée à ce jeu , elle ne s'autorisa pas le droit à l'amertume .
L'envie de vengeance ne fit que l'effleurer .
Mieux exprimée par la mélodie mélancolique dans laquelle s'achève cet andantino désabusé , sa peine devait faire place à la résignation : elle convint que le monde n'avait brillé que selon son désir, qu'il était ce qu'il était : morne et gris , et que prétendre franchir les portes du rêve n'était qu'une vélleité d'échapper à la réalité dont les règles finissaient toujours par vous écraser .
Elena trop imprégnée de l'esprit du compositeur , ne pouvait persister longtemps dans ses illusions .
Il lui fallut beaucoup de temps , beaucoup de larmes et beaucoup de souffrances pour accepter le fait qu'il ait disparu définitivement de sa vie .
Un dénouement plus tragique lui eut paru plus conforme à l'idée qu'elle se faisait de sa chute .
Elle n'ajouta qu'un bémol à sa vision du monde .
Son orgueil finalement très relatif , cessa de lui masquer la triste réalité des choses . Elle s'était laissée aller à un rêve impossible et aussi dérisoire . L'auréole dont elle avait coiffé Emiliano n'était formée que de ses fantasmes nourris par son ennui infini . Au rythme de cette andantino qui laisse exploser sa révolte en son milieu, elle sut aussi calmer sa vaine fureur et elle reprit son chemin avec un peu plus de modestie . Modérant autant qu'elle le pouvait ses enthousiasmes , elle adopta une allure qui n'était plus que tristement tranquille .
Il ne lui avait pris que ses illusions , trompé sans scrupules sa confiance naïve .
Dans un schéma d'une banalité navrante , elle n'avait été qu'un jouet , mais bien consciente de la facilité avec laquelle elle s'était abandonnée à ce jeu , elle ne s'autorisa pas le droit à l'amertume .
L'envie de vengeance ne fit que l'effleurer .
Mieux exprimée par la mélodie mélancolique dans laquelle s'achève cet andantino désabusé , sa peine devait faire place à la résignation : elle convint que le monde n'avait brillé que selon son désir, qu'il était ce qu'il était : morne et gris , et que prétendre franchir les portes du rêve n'était qu'une vélleité d'échapper à la réalité dont les règles finissaient toujours par vous écraser .
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