mardi 10 décembre 2013

Traduction à l'ére des robots .

Je   jette toujours avec  regret  mes  journaux, quotidiens,  mensuels  , hebdomadaires  .  Avec le  sentiment  que   fatalement    des perles ont pu m'échapper  !!
Pas faux  :  avant  de me séparer    d'un  numéro récent  du  Nouvel  Observateur  la  photo  de  Zweig   m'a frappé  l’œil  . David  Caviglioli,  suite  a  la déferlante  de  traductions  de l'auteur  autrichien ,  à  la faveur  de    son  entrée dans le  domaine   public  (on  dit  tombé dans le  domaine  public  ! )  s'est  amusé   à comparer   quelques   expériences  de  traduction  selon  les éditeurs  .
Globalement    , à  mon  niveau   d'expertise   je  dirais  qu'elles se valent  ,  mais   le jeu  méritait l'effort surtout  lorsque la fantaisie   l'a amené  à  comparer  une   traduction  d'une  ancienne  specialiste   (pour  ne froisser  personne  )   à  la traduction  automatique  d'un  téléphone  portable . Une  phrase   célèbre  du  joueur  d'échec  a  a été soumise à  l'expérience  . :  Dans la  traduction de  1944   Jacqueline  Des  Gouttes  fait  écrire  par  Zweig: "Remember"! " lui  murmurai-je seulemnt  ,  et je passais le  doigt  sur la cicatrice qu'il  portait   à  la main ." Quant  au petit  appareil   compagnon  de nos jours  voici  ce qu'il propose  :
 "je n'ai  rien  dit mais "remember"  !" et a  couru  au  temps similaire son  doigt au-dessus  la cicatrice de  sa main  .
La conclusion  de  David  Caviglioli :  Ne faites jamais confiance à  votre téléphone  .
Merci


zweig-le-joueur-dechecs

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire