Je jette toujours avec regret mes journaux, quotidiens, mensuels , hebdomadaires . Avec le sentiment que fatalement des perles ont pu m'échapper !!
Pas faux : avant de me séparer d'un numéro récent du Nouvel Observateur la photo de Zweig m'a frappé l’œil . David Caviglioli, suite a la déferlante de traductions de l'auteur autrichien , à la faveur de son entrée dans le domaine public (on dit tombé dans le domaine public ! ) s'est amusé à comparer quelques expériences de traduction selon les éditeurs .
Globalement , à mon niveau d'expertise je dirais qu'elles se valent , mais le jeu méritait l'effort surtout lorsque la fantaisie l'a amené à comparer une traduction d'une ancienne specialiste (pour ne froisser personne ) à la traduction automatique d'un téléphone portable . Une phrase célèbre du joueur d'échec a a été soumise à l'expérience . : Dans la traduction de 1944 Jacqueline Des Gouttes fait écrire par Zweig: "Remember"! " lui murmurai-je seulemnt , et je passais le doigt sur la cicatrice qu'il portait à la main ." Quant au petit appareil compagnon de nos jours voici ce qu'il propose :
"je n'ai rien dit mais "remember" !" et a couru au temps similaire son doigt au-dessus la cicatrice de sa main .
La conclusion de David Caviglioli : Ne faites jamais confiance à votre téléphone .
Merci
zweig-le-joueur-dechecs
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