vendredi 30 janvier 2015

Légende sur la création des 12 sons étalons en Chine



"Ling Lun,  un maître de  musique envoyé par  l'empereur mythique Huangdi (2697?-2597?) avant notre  ère, au  pays de  Tai ha , y trouva des bambous à  section uniforme. Le son  donné  par une  tige coupée  entre  deux  nœuds correspondait au  murmure  du  fleuve Jaune, le  Hunghe; il fut  choisi comme  son  fondamental,  le   huang zhong (la  "cloche  jaune"). Sur un  arbre  se posèrent   deux  phénix :  le  mâle  chanta six notes  , la femelle  fit  de  même .  Ling  Lun  coupa onze  autres  tiges  pour fixer  les hauteurs  de ces douze  sons.  Ces tuyaux rapportés à  l'empereur  Huangdi donnaient  les douze  sons  étalons,  les  lius, littéralement  les  "lois" .
(d'après  l'article  de  Tran  van  Khê dans  l'Encyclopédie  Universalis  )

Histoire de la musique ...



Un résumé  bien  pensé de   l'histoire  de  la  musique  occidentale, qu  tombe à souhait  car  je ressens le besoin   de  mener   une petite  étude  sur    la musique   en  général   , sur  ses frontières  temporelles ou  spatiales,  sur   sa vocation individuelle   ou  sociale, et surtout   sur   l'avenir  de  la musique  "classique ".
Et comme  on  doit  toujours commencer  par  la genèse  d'une  chose  ,  et par  sa définition  avant de   l'aborder  , je n'en  suis  à  ce point   qu'à  l'énumération  des questionnements  :-) 
http://www.francemusique.fr/classique/vous-avez-dit-passion-78557

La mort d'  Orphée  par Louis  Bouquet

mercredi 28 janvier 2015

Coup de coeur : La Poupée Malade Op.39 no.7 - piano - Naum Shtarkman ( Tchaikovsky )


Un coup de  coeur  pour   ce morceau  que je ne connaissais pas  du  tout   .
Je ne connais  pas non  plus hélas  l'auteur  du   tableau   . Quel  merveilleux  visage !
Félicitations  au créateur  de la  vidéo  !

lundi 26 janvier 2015

Taviani, Du Soleil même la nuit (1989)

« Que tes journées soient belles avec du soleil même la nuit. »

Titre original : Il Sole anche di notte
Un film des frères Paolo & Vittorio Taviani,
avec Julian Sands, Charlotte Gainsbourg et Nastassja Kinski
librement adapté du « Père Serge », nouvelle de Tolstoï.



Dans une province du Sud de l’Italie, probablement des environs de Naples, où la terre est ingrate et dure à travailler, un jeune homme appartenant à la petite noblesse paysanne nourrit des ambitions spirituelles et sociales.
Doué de toutes les qualités, il brille dans tout ce qu’il entreprend et se sent promis à un grand destin. Remarqué par le roi de Naples dont il est l’un des aides de camp, il aspire à la reconnaissance sociale quand l’occasion d’y parvenir lui est offerte par l’amour grâce à une promesse d’union avec une jeune duchesse. Mais il apprend qu’il s’agit d’un mariage arrangé et qu’il n’est que l’instrument de son protecteur… Blessé dans son amour-propre il renonce, s’enfuit et embrasse une carrière ecclésiastique dans laquelle il espère pouvoir s’élever au-dessus de toutes les humiliations.
L’insatisfaction le poursuit et toujours en quête de cette recherche d’absolu il se fait ermite dans une région totalement isolée du monde.
Quand il pense avoir atteint son but il est rattrapé par sa renommée où le poursuivent les tentations qu’il veut fuir et où l’on attend maintenant de lui des miracles que les circonstances semblent favoriser.
Encore une fois son idéal lui échappe et il sombre dans le désespoir. Il touche le fond dans l’échec de son suicide qui lui révèle que son propre amour de la vie est le plus fort. Vaincu, il réalise la vanité de ses rêves de grandeur en découvrant dans l’existence modeste et simple des paysans, une vie de labeur proche de la terre et de la nature, un idéal plus élevé que son idéal d’absolu.
En cela on retrouve bien la conception du bonheur selon Tolstoi. « Le Père Serge » dont les frères Taviani se sont inspirés, n’est qu’un des multiples reflets du grand écrivain qu’il a projetés dans les principaux héros de ses romans Pierre Bezoukov : ou plus encore Nekhlioudov de Résurrection.
Les paysages dans lesquels se déroule le film inspirent le sublime que ni l’orgueil profond de soi, ni le goût christique du sacrifice ne permettent à l’homme d’atteindre.

samedi 24 janvier 2015

Arrêt sur image ...


Résister  à la précipitation  de notre époque
Prendre  son   temps   pour faire le  point,
Dresser  un bilan

Analyser nos erreurs
Digérer  nos échecs
Panser   nos blessures 
Et puis faire  face
Et repartir....

Même  si  l'on sait  que rien  ne sera  plus jamais  comme avant
Surtout  si l'on  désire  que  rien  ne soit  plus jamais comme avant

samedi 10 janvier 2015

Electrochoc

Certains  évènements  agissent  sur nous  comme  des  électrochocs.... Sogno  italiano  est  sans  voix  ...

un drame  sur  deux fronts  où  20 personnes  ont trouvé  la  mort   victimes de la barbarie .
Le fanatisme   religieux  a tué  en fixant  son  objectif   sur   des  journalistes de la dérision  mais sont morts aussi ,  les  otages anonymes  du magasin  casher probablement  destinés à  servir  de monnaie  d'échange pour couvrir  le  premier  attentat,  ainsi que leurs 3  bourreaux.  .    
A cette heure où l'urgence est  à  la compassion , il  y a  deux attitudes extrêmes à  refouler, l'hystérie collective et   l'indifférence  impardonnable . Entre les  deux  un  flot   de positions contradictoires  contenu  par la surmédiatisation de  l'évènement, qui tente de canaliser  les émotions.mais nous oblige  également  à  suspendre notre  jugement individuel.
Demain  est orchestrée  une  grand messe   qu'il  ne  nous appartient  pas de  troubler par nos   discours et  nos  écrits. Souhaitons qu'elle  se  déroule   dans le  calme   mais  après il faudra bien  affronter   nos  questionnements sur   nos responsabilités  dans cette situation  et sur ce qu'il  est possible de mettre en  oeuvre  pour échapper   à  cette montée  de violence .

lundi 5 janvier 2015

Mussorgsky - Pictures at an Exhibition

Souvenirs

Nos souvenirs nous appartiennent  . Même ceux  qui nous ont  reniés  ne peuvent nous les reprendre . Alors  pourquoi  ne pas tenter  d'en  faire   œuvre  d'art  ? 
On peut les transformer  ,  les  modifier, y mêler de la fiction, des rêves ou des fantasmes .Ils sont   matière  pour notre  imagination .
Ils sont nos expériences malléables, à géométrie  variable qui   infirment   ou  confirment  les  thèses et lèvent  le  doute tantôt  en   faveur   de la  raison , tantôt en faveur   des sentiments ... selon  que  nous  cédons la parole à l'une  de  nos  trois vérités  celle de l'esprit  celle du coeur   ou   celle  de  nos sens  .
Ne négligeons  pas  cet immense  capital que nous  thésaurisons au   cours de  nos  modestes existences .

"Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Doux rayon triste et réchauffant !..."
 
John Martin  :   Le  Pandemonium